25.1.10

Stgo A Mil - Rosa Mexicano

Santiago, Chile
Lundi 25 Janvier 2010


Le festival d'art dramatique de Santiago "Stgo. a Mil" touche à sa fin, nous entrons dans la dernière semaine.
Spectacles de rue, pièces de thêatre, danse, chant, du Chili, d'Allemagne, de France, et du Mexique, entre autres.

Jeudi 21 Janvier, je suis allée voir "Rosa Mexicano", un oeuvre de cabaret de Regina Orozco, une sorte de Marianne James (dans "Ultima Recital"avec son personnage extravagant d'Ulrika Von Glott) from Mexique.
Avec de magnifiques tenues châtoyantes, des musiciens absolument impeccables, une servante travesti homosexuel, et des chansons retraçant les grandes étapes de son pays tant adoré, Rosa Mexicano nous émeut, nous faire énormément rire, nous fait chanter, crier, participer, vivre. Voilà, elle nous fait vivre le Mexique .
Et après ça, et bien on a juste envie d'y aller se rendre compte par nous-mêmes, cabrón!


(c) Lau. Santiago - 210110
(c) Lau. Santiago - 210110
(c) Lau. Santiago - 210110

(c) Lau. Santiago - 210110

(c) Lau. Santiago - 210110

Et pourquoi ne pas regarder un petit extrait video des derniers instants du spectacle?


20.1.10

Quand tout fout le camp.

il n'y a plus qu'une chose: le D.I.S.C.O ! !

Viens bouger ton corps, viens te faire pêter les hanches, viens te vider la tête, et surtout, surtout...viens chercher bonheur!!!

Moi, j'irai chercher bonheur dans mon costume à paillettes-col-pelle-à-tarte vendredi soir avec mes chicas, et Yallah!!!
Je rappelle qu'on n'est pas venus là déguisés en salade pour se faire bouffer le cul par des lapins!



18.1.10

Gang de Requins

Santiago, Chili
Lundi 18 Janvier 2010


And the winner is...la droite!!


Et surtout Piñera qui peut maintenant complèter son C.V. avec l'une des fonctions qui lui manquait, l'un des trophées qui lui faisait défaut... Président de la République! Pas vraiment de surprise, après le 1er tour le mois dernier, mais l'espoir et l'optimisme sont des qualités que l'on attribue volontier aux Chiliens.

Bon, ca n'aura pas servi à grand-chose au final, les résultats sont tombés hier, sans appel.

El Piraña, oups pardon, Piñera, a été élu, "largement" j'aurais même envie de dire.

Et cette victoire a été célébrée comme une victoire de l'équipe nationale de football...Des milliers de voitures klaxonnant pendant 4 ou 5h dans tout Santiago, sans discontinuer, roulant, fenêtres ouvertes avec les drapeaux chiliens, les drapeaux de Piñera, visiblement heureux...Je sais pas trop pourquoi ils sont heureux, tous ces gens, je n'ai pas compris.

Ca ressemblait à une libération, la joie, la liesse que l'on ressent lorsqu'on est libéré du joug d'un dictateur (ah tiens?!)...Alors que les 4 années de présidence de Michelle Bachelet ont été tout ce qu'il a de plus positif et constructif pour ce pays qui se situe maintenant à la première place des pays d'Amérique Latine en termes de développement, de richesses etc.

Michelle Bachelet s'en va, avec 80% d'opinion positive, et on ne peut qu'espérer qu'elle reviendra, dans 4 ans.


En attendant, si vous voulez savoir qui est le nouveau président chilien, ou si vous aimez les films d'horreur, ou les films à suspens, lisez cet excellent article du monde.fr.

Si après ca vous n'avez pas froid dans le dos...c'est au moins parce que vous êtes Silvio Berlusconi.

14.1.10

Un soutien sans âge!

J'ai accompagné mes amies Monoco et Vicky hier soir au concert de soutien pour le candidat Frei. Alors des gens de tous âges, de tous niveaux sociaux, un peu plus "mélangés" que d'habitude (le mélange social au Chili, c'est pas vraiment leur tasse de thé), de la musique, des messages politiques, et puis des drapeaux, des badges et des t-shirts! Sans oublier les bières fraiches, les saucisses-frites, et autres camelots vendant vêtements en chanvre, oeuvres d'art en tous genres...
Une vraie fête quoi! de la joie, de la bonne humeur, et une grosse dose d'optimisme (car c'est loin d'être gagné, cette histoire d'élections).

Alors pour traduire le slogan du candidat Frei: "Nous allons vivre mieux". Et sur les t-shirts de ces supportrices d'un âge certain, ce slogan prend vraiment tout son sens, non?


(c) Lau - 130110

7.1.10

Le candidat Frei et la Tatan Card

Les Chiliens disent d'eux-mêmes qu'ils ont beaucoup d'humour. Ce n'est pas faux, il faut juste arriver à cerner de quel genre d'humour il s'agit. Généralement, ils rient aux dépens des autres...C'est même souvent plus du foutage de gueule en réunion que de l'humour à proprement parlé...et c'est pas parce qu'on est candidat à la Présidence de la République chilienne qu'on doit faire exception.

Exemple: Eduardo Frei, le candidat de la Concertation. Maintenant que le premier tour est passé et l'a mis en face-à-face avec Sebastian Piñera, il s'agit de passer à la vitesse supérieure pour essayer de gagner quelques votes avant le vote final du 17 Janvier prochain.

Alors un petit gag, diffusé en prime time sur les chaines publiques, qui rappelle étrangement la pub MasterCard.

"Costume fait sur-mesure par un tailleur italien: xxx dollars", "Chaussures en cuir rare: xxx dollars", "Boutons de manchettes en or: xxx dolllars", "cravate en soie: xxx dollars", "l'écharpe présidentielle: n'a pas de prix. Pour le reste, il y a Tatan Card".

Je m'explique. "Tatan" est le raccourci habituel des prénoms Bastian ou Sebastian. Et c'est un gros clin d'oeil à l'oeuvre passée de ce Tatan, qui était propriétaire de Lan Chile, la compagnie aérienne nationale (d'où l'avion sur la carte de crédit à la fin du clip), propriétaire de la chaîne de télévision CHV, et qui fut à l'origine de l'arrivée des cartes de crédit sur ce long territoire. Capitaliste à mourir, anti-avortement- conservateur et requin financier dans l'âme, voilà un vague portrait rapide du très probable futur Président de la République chilienne.

Avec ça, nous voilà bien.

5.1.10

L'actualité chilienne à chaud





CHILI •

La grève des salariés de Codelco dope le cours du cuivre

Une hausse des salaires de 4 % et une prime de 12 millions de pesos chiliens (16 500 euros) : telle a été l'offre du géant public Codelco au soir de la première journée de grève générale de ses mineurs. Le 4 janvier, près de 95 % des salariés du site de Chuquicamata (nord) ont cessé le travail et stoppé l'extraction du cuivre. Ils réclament au moins 5 % de hausse des salaires, et une prime de 19 000 euros. Codelco est le premier producteur de cuivre au monde. La nouvelle de cette grève a fait flamber le cours du métal rouge.
(source: Courrier International / La Tercera)