14.5.12

Et pourtant...elle tourne!

Il est une chose que je rêvais d'avoir en ma possession depuis bien longtemps... Un objet qui m'invite au rêve, au projet, à la réflexion... Avoir déjà eu la sensation que le monde était ma portée, mais pouvoir le concrétiser, d'une certaine façon... 
Et pas de n'importe quelle façon... Il eut été simple d'entrer dans une boutique, et d'acheter un modèle en plastique, à jour, qui s'allume...

Non. Je le voulais chiné, ce globe. Un peu vieux, pas nécessairement au fait des nouvelles frontières, nouveaux pays... Il fallait qu'il me parle, m'attire le regard, me fasse du coude et me séduise afin que je le ramène chez moi. J'en ai croisés d'autres, plus grands, plus petits, plus anciens, plus récents... Mais allez savoir pourquoi, quand je l'ai vu, c'était celui-ci, et pas un autre. Malgré le faux-contact dans l'interrupteur, malgré les couleurs un peu moins vives et le découpage obsolète... Peut-être que son vendeur y était pour quelque chose, un vieux monsieur charmant, un peu brocanteur, un peu collectionneur de nostalgies, de vieilles histoires... un généreux de l'âme qui sait voir le plaisir dans les yeux des chineurs lorsqu'ils tombent sur L'objet.
Pour tout cela, c'était celui-là, et pas un autre.

Il trône désormais en bonne place chez moi. La place du dernier objet sur lequel je pose les yeux avant de m'endormir et de rêver à d'autres horizons...



The world is mine. (c) Lau'dyssée.

24.4.12

Paris, un samedi, en vé'lau II - 40km

Je me lève, et je me bouscule... avec une irrépressible envie de prendre l'air, tailler la route et roder le Vé'Lau II de bonne manière... Un coup de fil à un ami, que je décide d'embarquer dans ma galère... Lui en vélib' (elle est là la galère), moi avec mon destrier façon "Rainbow Warrior" et sans savoir où nous allions, nous avons pris la route... 7h de balade, contre vents et averses diverses... un itinéraire porté par l'instinct qui nous a conduit à travers le Bois de Boulogne, la Place de l'Etoile, Les Batignolles, Clichy, Pigalle, Canal St-Martin, Oberkampf, Bastille, Hotel de Ville, Notre-Dame, le Panthéon, Les Invalides, le Champ de Mars...
Rouler à Paris est autrement plus agréable que rouler à Santiago, le constat est fait. Des pistes cyclables, certes, mais des bus qui s'écartent largement, préviennent de leur dépassement, et des automobilistes en majorité (pas en totalité non plus, n'exagérons rien) respectueux... 
En même temps, j'ai la sonnette facile, et la verve généreuse... Ca doit aider à se faire respecter...

Une balade de 40km dans Paris.

En fin de journée, sur le Champ de Mars.(c) Lau'dyssée.

L'Etoile.
Traversée de la Seine. 
Devant Notre-Dame...
Les Invalides. 
  
                       
L'Hotel de Ville.


 





4.4.12

3 jours dans les Cinque Terre.



Et voilà, un coup de tête, un coup de fil, un clic, et 3 semaines plus tard, je me retrouve avec ma meilleure amie à 2H30 de Nice, pour un dépaysement total, et un bonheur complet! Un bel hôtel, de belles heures de marche, et de la rigolade non stop! sans oublier, les cafés à 1€, les pizzas, les pâtes au pesto frais, les petit-déjeuners gargantuesques, une literie impeccable, une vue sur la mer que même dans tes rêves tu ne peux pas l'imaginer... 
Un ptit kif quoi, rare et si précieux... 

Portofino (c) Lau'dyssée.

La piazza de Portofino. (c) Lau'dyssée.


Piazza di Portofino, baignée de soleil. (c)Lau'dyssée.


Portofino, c'est beaucoup de marches. (c) Lau'dyssée.


l'Eglise de Saint Martin à Portofino (c) Lau'dyssée.

Manarola, le plus "joli" village des Cinque Terre (c)Lau'dyssée

                                         
A Manarola, sur les jardins en terrasse, le chemin de croix. (c) Lau'dyssée.


L'église de Corniglia (c) Lau'dyssée.

Corniglia, sur sa falaise, à 215m a.s.l (c)Lau'dyssée.
                                       
Entre Corniglia et Vernazza, des kilomètres à travers les oliviers. (c) Lau'dyssée

Après une longue marche, Vernazza. (c) Lau'dyssée.


L'arrivée sur Vernazza, depuis Corniglia. (c) Lau'dyssée


Vernazza, la piazza. (c) Lau'dyssée.


22.3.12

Un weekend à la mer.

Parce que parfois, l'envie de partir, de quitter, est si forte... Il ne s'agit pas d'aller loin, ni même de partir longtemps... Simplement quitter, fermer la porte, monter dans un train et prendre l'air. Dans le sac, des livres, de la musique... Et même si je n'ai pas éteint les téléphones, si je ne me suis pas transformée en ermite injoignable, je me suis retrouvée dans une solitude sereine comme cela fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé.

A 2h de Paris, prendre le large.

Mon petit havre de paix. (c) Lau'dyssée.

Au bout, la mer. (c) Lau'dyssée.

Trouville beach, façon quadricolor. (c) Lau'dyssée

Marée basse. Trouville Palace. (c) Lau'dyssée

Ma ligne d'horizon, multicolore. (c) Lau'dyssée

Sunny Sunday à Trouville. (c) Lau'dyssée

14.3.12

Paris-Milan: Les diamants sont éternels.

Je suis amenée à faire un certain nombre de choses différentes dans le cadre de mon job. Parfois même un peu loufoques, car lorsqu'il s'agit de répondre à des desiderata de gens auxquels on ne peut "professionnellement" rien refuser, il faut s'attendre à tout! 
Cette fois-ci, toute autre chose. Un convoyage express. Un Paris-Milan urgent, car le luxe, les diamants et le client ne peuvent pas attendre... et surtout on ne peut pas risquer de perdre le colis.

J'ai fait remarquer aux responsables de cette épineuse mission qu'il était plus sûr et qu'en plus cela revenait moins cher d'envoyer quelqu'un par avion plutôt que d'affréter un convoyeur indépendant, qui, de toutes façons, ne disposait pas des assurances nécessaires en raison du peu de temps pour organiser le voyage.

Et bien la décision fut rapidement prise, en cette période de vigilance économique accrue! Et j'étais donc désignée d'office (voire auto-désignée) pour prendre le Paris-Milan express vendredi dernier. 2h30 sur place montre en main, le temps de remettre la marchandise à qui de droit, de faire un tour sur la Piazza del Duomo, prendre 3 photos et de remonter dans le coucou! 

Le moment critique que je redoutais n'a pas eu lieu. Aucune explication à fournir sur les dizaines de milliers d'euros sous forme de carats que je transportais. C'eût été gênant...

Et comme disait Hannibal dans l'Agence Tous Risques:  "J'aime qu'un plan se déroule sans accroc". 


6h. Le soleil se lève sur le tarmac de CDG. (c) Lau'dyssée
Les bouchons ne sont pas réservés au périph' parisien. (c) Lau'dyssée


Temps dégagé sur les Alpes. (c) Lau'dyssée
Au fond, le Mont-Blanc. (c) Lau'dyssée.



 Il Duomo - Milano. Ca valait bien le voyage!!! (c) Lau'dyssée 


10.2.12

Un jeudi soir au Théâtre Antoine.

Une opportunité, un peu de curiosité, une envie de strapontins et de fosse d'orchestre... Et me voilà au théâtre Antoine, hier soir, pour la pièce "Harold et Maude" dont on parle beaucoup puisqu'elle met en scène la pétillante mais non moins senior Line Renaud... Je ne connaissais que vaguement l'histoire, et j'avoue ne pas avoir cherché à en savoir plus. J'avais envie de découvrir! Et bien je ne fus point déçue!

On notera la moyenne d'âge un peu élevée du public, probablement des anciens professeurs et compagnons de classe de notre chère Line... Mais qu'est-ce que c'est agréable de se faire tenir la porte, d'entendre les gens se parler avec courtoisie, respecter l'extinction des portables... Ceci dit, maintenant que j'ai vu la pièce, je comprends. Elle n'a pas pu les laisser indifférents! La pièce, pas Line... Enfin Line non plus d'ailleurs! A sa première apparition sur scène, le public tranquille jusqu'alors, s'est soudainement déchaîné en applaudissements! Sans parler des 15 minutes d'ovation (assise, hein, je rappelle la moyenne d'âge élevée...) à la fin du spectacle! A tout rompre! mais chacun de ses applaudissements était mérité... 
Bien que je sois passée par une petite phase de somnolence rapide sans conséquence, j'ai quand même été submergée par l'émotion du 2ème acte. Et j'ai fini en pleurant comme une madeleine (Madeleine qui était le prénom d'au moins la moitié des damoiselles de la salle, je suis sûre). 

Une belle mise en scène, des effets spéciaux spielberguiens, une bande-son vladimircosmique...pour un hymne à la vie poignant. Voilà! 




(c) Lau'dyssée - 9/02/2012

9.2.12

Turlututu, chapeau pointu.

(c) Lau'dyssée. 5/2/2012


Il est vrai que cela fait maintenant de longs mois que je ne me balade plus avec mon gros boîtier Nikon en bandoulière... Mais ma passion pour figer et partager des instants particuliers ne m'a pas quittée pour autant, et saint-iPhone me permet de continuer à la vivre cette passion! Et peut-être même encore plus pleinement, car plus discrètement....

Bref, une balade dominicale frigorifique dans la rue Saint-Denis au coeur de Paris (qu'allez-vous donc vous imaginer?!), un oeil qui traîne un peu partout et puis cette vision, un peu surréaliste, d'un homme immobile, encapuchonné, façon "Pénitent Espagnol" (ou KKK, c'est selon) et tout ça dans la Rue des Prêcheurs... c'en était trop, il a fallu sortir les doigts de mes moufles (péniblement) et dégainer! mais la photo valait toutes les engelures!!

Et ouais, c'est moi qui l'ai faite (et j'en suis un peu fière quand même, hein...), et je partage en espérant que vous pourrez respirer l'air un peu mystique qui englobe ce cliché.

2.2.12

Toc Toc? Bip Bip! Dring Dring!



Chris Crutchfield a réussi à mettre en images ce que beaucoup d'entre nous vivent de plus en plus souvent... Dépassés nous sommes,  par nos petits amis électroniques, nos compagnons virtuels, les p'tits sons, les téléphones qui vibrent, les ordinateurs qui bipent etc...

Pendant ce temps...? Et bien pendant ce temps, la vie sonne à votre porte, frappe quelques coups, essaye d'attirer votre attention... puis s'en va, comme elle est venue... pendant que vous étiez trop occupés avec votre vie-rtuelle...

Dommage!



19.1.12

This is my Paris. (2)

(c) Lau'dyssée.


A l'arrière d'un taxi, en direction de la gare, le 21 décembre 2011... Les vacances de Noël, l'image réchauffante de la cheminée allumée, et du brouillard sur Paris qui fait disparaître le sommet de la Tour Eiffel alors qu'une mouette égarée se prend pour un albatros géant...

This is my Paris.


Cette image n'est pas vraiment de moi. Je n'étais d' ailleurs pas née lorsqu'elle a été prise. Mais un peu de retravail de ma part pour lui donner cette ambiance particulière et hop! Voici la résultat... J ai prévu de monter prochainement en haut de Notre-Dame, et de la refaire avec la technologie d' aujourd'hui. Elle ne rendra surement jamais aussi bien...

18.1.12

L'exotisme à ma porte.

Quelque part entre deux ponts...
Mercredi 18 janvier 2012

J'ai arpenté des pays et des continents, à la recherche de moi-même au bout du monde mais également d'un peu d'exotisme et de dépaysement... Et puis retour au point de départ, et je décide d'établir mon camp de base au bord de la Seine, face à la Tour Eiffel...Tout ce qu'il y a de plus parisien en fait... Sauf que... en face de chez moi, j'ai découvert un magasin spécialisé dans la vente de produits exotiques... Des mangues, des fruits de la passion, des ignames, des mèches à natter sur cheveux crépus, et une vitrine composée ENTIEREMENT de bouteilles de rhum de tous horizons... Un petit tour dans cette boutique suffit à me faire voyager l'espace de quelques minutes, à me faire imaginer ma prochaine destination lointaine, à faire peser la balance d'un côté ou de l'autre de la planète... J'aime...

(c) Lau'dyssée.

17.1.12

Jour de folie, jour de sortie...jour de soldes chez H&M!

Quelque part loin des magasins qui bradent, 
mardi 17 janvier 2012


C'est la crise... la crise de nerfs, oui! Quelle angoisse, sans rire! Des mortes-de-faim! Triste compensation d'un manque certain par une frénésie matérialiste... Triste, vraiment... Et ces petits cris aigus, cette débandade qui rappelleraient des images de vraies crises, dans des pays où il se passe de vrais drames... Oui, certes, s'il ne reste plus de petite robe noire à paillettes en taille 38, c'est une vraie catastrophe, mais relativisons un peu, hein, mesdemoiselles... Restez dignes! 


13.1.12

Le Tofu tout fou... ou pas.

Quelque part en France, 
Vendredi 13 Janvier 2012


Et bien voilà, je l'avais dit, et je l'ai fait! J'ai descendu la Colline aux Coquelicots hier soir... Je peux vous dire qu'au ciné à la séance de 22H15 un jeudi soir pour voir un film japonais en version originale, il n'y a pas foule...


Passées les 45 premières minutes d'adaptation à la douceur musicale de la langue japonaise et les fous rires qui vont avec (nerveux, certes, mais bien là), je me suis laissée prendre par l' "Intrigue" (oui avec une majuscule et des guillemets, façon double-négatif)... Pères, vraies soeurs, faux-frères...un soupçon de perversion (mais vraiment un soupçon, très vite anéanti pour ne pas choquer le public)... Bref, les dessins sont superbes et je me serais crue dans une version longue de "Juliette, je t'aime". Japon des années 60. Soyons précis, 1964, année des J.O de Tokyo.
Ce film est l'oeuvre de Goro Miyazaki, fils de son père (bien sûr) Hayao Miyazaki, lui-même à l'origine du Voyage de Chihiro, de Princesse Mononoke, de Mon Voisin Totoro, du Château dans le Ciel... Studios Ghibli reprezent j'ai envie de dire! Mais si Goro a le nom, et le studio, il n'a peut-être pas encore tout à fait le talent d'écriture de son papa... Alors oui, un tout petit peu de déception quant à la portée poétique et féérique du film...
Et puis il y a la musique... un peu niaise, mais jolie. Mais niaise un peu, mais très jolie quand même... Bref, une jolie histoire qu'on lirait avant d'aller dormir... D'ailleurs, si tôt rentrée chez moi, bien coincée entre ma couette et mon matelas, je suis tombée telle un bento en bois.


Une petite interview de Goro Miyazaki.

12.1.12

Au programme: Un petit vent de poésie japonaise

Promis, demain, je raconte...


004 - Licence to enjoy!

Voilà enfin une campagne convaincante pour le port de la capote!
Pour tout ressentir...sauf la joie d'être parents...


C'est très très bon! 

And... I'm back!!

A proximité de Paris,
Jeudi 12 janvier 2012


3 mois 1/2 de silence assourdissant! Des réclamations, des cris de désespoir, des menaces de suicide même, pour que ce blog soit à nouveau ouvert à tous! 


Je vous ai entendus! Et pour fêter ce retour dignement, je ne peux m'empêcher une petite illustration sonore par ce monument de la pop coréenne! I AM BACK!!