El Calafate, Argentine
jeudi 1er mai 2008
jeudi 1er mai 2008
Déjà jeudi ! Mais où est passé le début de la semaine ? Ah, si, je me souviens…dans un bus ! Lundi soir, gare routière de Bs As…Je précise qu’avoir fait ma petite étape d’un mois ½ en Inde m’a permis de rester calme malgré la cohue, les annonces haut-parleur incessantes et qu’on ne comprend pas, ce qui est bien dommage quand ce sont elles qui annoncent les plateformes de départ des bus…Ca n’arrête pas, il y a des centaines de bus, qui arrivent, font le plein de passagers, repartent aussitôt et laissent leur place à d’autres. Et là où je suis heureuse de voir qu’il n’y a pas plus de points communs avec l’Inde que la foule, c’est la qualité des bus. Neufs, deux étages, ultra-confortables, super bien équipés !
C’est avec Andesmar que j’ai voyagé et rien à redire ! Mieux que les avions d’Aerolinas Argentinas, niveau service et confort ! Projection de 5 films (dont « Saw III », un film d’horreur, au moment du deuxième dîner !), réveil le mardi matin à 8.30 au son des années 80 (Cyndi Lauper, Bon Jovi, The Bangles et j’en passe), thé, café, et même une partie de loto ! Bref, mes presque 40 heures de trajet à travers les steppes de Patagonie sont passées bien vite…
Alors la Patagonie, c’est grand déjà. Et puis c’est plat, très très plat…Des lignes droites qui font des centaines de kilomètres, c’est impressionnant. Mais c’est aussi bien inhabité, limite hostile, à part quelques estancias (les ranchs argentins qui s’étendant sur des milliers d’hectares). Et par conséquent, j’ai passé quelques bonnes heures le nez collé à la fenêtre à regarder le ciel étoilé magnifique ! Mais j’ai quand même bien dormi les deux nuits, et je suis arrivée à Rio Gallegos mercredi matin, de bonne heure et de bonne humeur…J’ai pu prendre tout de suite mon billet pour rejoindre El Calafate au pied des glaciers le même jour (mercredi donc ?) et après quelques heures d’attente à la gare routière de Rio Gallegos, me revoilà dans un bus pour 4h30 de trajet (une broutille !) direction les Andes.
Là encore, on traverse les steppes et puis au bout de quelques heures, au loin, quelques pics enneigés, baignés de soleil ! Et puis encore d’autres et commence à se dessiner la Cordillère des Andes, enfin ! Ah, ben j’aime autant vous dire que ça m’a fait un drôle d’effet. Inexplicable, mais à l’idée que j’arrivais près de la Cordillère, j’en aurais versé une petite larme ! Une sorte d’aboutissement dans ma tête, je sais pas, je ne me l’explique pas.
Arrivée à El Calafate, petite ville oasis après des milliers de kilomètres dans les steppes patagonie, qui vit principalement du tourisme. Les agences de voyage qui proposent des excursions diverses et variées sont nombreuses, mais l’hiver pointe son nez, tout tourne donc au ralenti. Nous sommes officiellement en basse-saison, et il y a un avantage : les prix dégringolent ! et ça, ça fait plaisir !
Je vais prendre mes quartiers à l’Hostel Del Glaciar, et surtout prendre une douche, après quelques jours de bus, ça fait du bien.
Les auberges de jeunesse sont toujours l’occasion de faire connaissance avec quelques camarades routards, et je me retrouve dans la cuisine commune avec Emerick et Sabine, des Lyonnais qui ont 6 mois devant eux pour faire un grand tour d’Amérique du Sud. Les chanceux, ils sont arrivés il y à moins d’une semaine ! Ils ont encore tout à faire, et je me rends compte à ce moment-là que le plus gros du périple est derrière moi…les 2/3 environ…Ca me fait bizarre, on commence à me dire « ah mais tu rentres bientôt ! »…Euh, ben encore 4 mois au moins, quand même ! Faut pas me gâcher mon plaisir, non mais !
Enfin, ils prennent une route différente de la mienne, mais on va essayer de se retrouver en Bolivie dans un mois environ. Ce serait marrant de comparer nos carnets de voyage.
Aujourd’hui, ce fut journée « glacier » avec la découverte du Glacier Perito Moreno qui se trouve dans le Parc National des Glaciers (logique). Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ce glacier n’est pas le plus grand d’Argentine, mais c’est celui qui est le plus accessible. Et je dois dire que c’est incroyable ! On se retrouve face à un mur de glace qui s’étend devant nous sur 14 km puis qui part au sud sur encore 16 km… Sur la route, nous avons vu des aigles, impressionnants, surtout à l’heure du petit-dèj’ !
Je me suis donc baladée pendant 3 heures pour tenter de voir ce glacier sous tous les angles possibles, et pour aller avec le côté grandiose du site, j’avais mis dans mes oreilles la Grande Sarabande de Haendel. La musique classique apporte un petit quelque chose en plus qui vous file la chair de poule quand on se retrouve face à de telles œuvres de Mère Nature. Et j’ai déjeuné face à ce glacier, regardant d’énormes bouts de glace se détacher dans un fracas assourdissant. Quel spectacle grandiose ! Et qu’est-ce qu’on est petits à côté ! Des petits riens, qui arrivent pourtant à faire beaucoup de mal à cette si merveilleuse planète…
Pour l’anecdote, ici, ils ne parlent pas de « Global Warming » ou « Réchauffement de la planète » car ce glacier, contrairement à ceux dont on parle généralement et qui diminuent presque à vue d’œil, n’a pas bougé voire s’est même un peu étendu, depuis des centaines d’années. Quelques hypothèses de scientifiques mais aucune théorie pour l’instant n’explique ce cas un peu particulier.Bref, grand moment cette nouvelle rencontre avec la Nature ! Mais ce n’est que le début. Demain, départ à 3.00 du mat’ (ouais ça fait à peine tôt) pour rejoindre Ushuaia dans la journée (arrivée prévue à 22.00). Encore une loooooongue journée de bus, pour enfin rejoindre l’une des étapes phares de mon voyage : le Bout Du Monde ! Et une fois arrivée tout en bas, et bien il n’y aura plus qu’à commencer la remontée….mais c’est une autre histoire.
Alors la Patagonie, c’est grand déjà. Et puis c’est plat, très très plat…Des lignes droites qui font des centaines de kilomètres, c’est impressionnant. Mais c’est aussi bien inhabité, limite hostile, à part quelques estancias (les ranchs argentins qui s’étendant sur des milliers d’hectares). Et par conséquent, j’ai passé quelques bonnes heures le nez collé à la fenêtre à regarder le ciel étoilé magnifique ! Mais j’ai quand même bien dormi les deux nuits, et je suis arrivée à Rio Gallegos mercredi matin, de bonne heure et de bonne humeur…J’ai pu prendre tout de suite mon billet pour rejoindre El Calafate au pied des glaciers le même jour (mercredi donc ?) et après quelques heures d’attente à la gare routière de Rio Gallegos, me revoilà dans un bus pour 4h30 de trajet (une broutille !) direction les Andes.
Là encore, on traverse les steppes et puis au bout de quelques heures, au loin, quelques pics enneigés, baignés de soleil ! Et puis encore d’autres et commence à se dessiner la Cordillère des Andes, enfin ! Ah, ben j’aime autant vous dire que ça m’a fait un drôle d’effet. Inexplicable, mais à l’idée que j’arrivais près de la Cordillère, j’en aurais versé une petite larme ! Une sorte d’aboutissement dans ma tête, je sais pas, je ne me l’explique pas.
Arrivée à El Calafate, petite ville oasis après des milliers de kilomètres dans les steppes patagonie, qui vit principalement du tourisme. Les agences de voyage qui proposent des excursions diverses et variées sont nombreuses, mais l’hiver pointe son nez, tout tourne donc au ralenti. Nous sommes officiellement en basse-saison, et il y a un avantage : les prix dégringolent ! et ça, ça fait plaisir !
Je vais prendre mes quartiers à l’Hostel Del Glaciar, et surtout prendre une douche, après quelques jours de bus, ça fait du bien.
Les auberges de jeunesse sont toujours l’occasion de faire connaissance avec quelques camarades routards, et je me retrouve dans la cuisine commune avec Emerick et Sabine, des Lyonnais qui ont 6 mois devant eux pour faire un grand tour d’Amérique du Sud. Les chanceux, ils sont arrivés il y à moins d’une semaine ! Ils ont encore tout à faire, et je me rends compte à ce moment-là que le plus gros du périple est derrière moi…les 2/3 environ…Ca me fait bizarre, on commence à me dire « ah mais tu rentres bientôt ! »…Euh, ben encore 4 mois au moins, quand même ! Faut pas me gâcher mon plaisir, non mais !
Enfin, ils prennent une route différente de la mienne, mais on va essayer de se retrouver en Bolivie dans un mois environ. Ce serait marrant de comparer nos carnets de voyage.
Aujourd’hui, ce fut journée « glacier » avec la découverte du Glacier Perito Moreno qui se trouve dans le Parc National des Glaciers (logique). Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ce glacier n’est pas le plus grand d’Argentine, mais c’est celui qui est le plus accessible. Et je dois dire que c’est incroyable ! On se retrouve face à un mur de glace qui s’étend devant nous sur 14 km puis qui part au sud sur encore 16 km… Sur la route, nous avons vu des aigles, impressionnants, surtout à l’heure du petit-dèj’ !
Je me suis donc baladée pendant 3 heures pour tenter de voir ce glacier sous tous les angles possibles, et pour aller avec le côté grandiose du site, j’avais mis dans mes oreilles la Grande Sarabande de Haendel. La musique classique apporte un petit quelque chose en plus qui vous file la chair de poule quand on se retrouve face à de telles œuvres de Mère Nature. Et j’ai déjeuné face à ce glacier, regardant d’énormes bouts de glace se détacher dans un fracas assourdissant. Quel spectacle grandiose ! Et qu’est-ce qu’on est petits à côté ! Des petits riens, qui arrivent pourtant à faire beaucoup de mal à cette si merveilleuse planète…
Pour l’anecdote, ici, ils ne parlent pas de « Global Warming » ou « Réchauffement de la planète » car ce glacier, contrairement à ceux dont on parle généralement et qui diminuent presque à vue d’œil, n’a pas bougé voire s’est même un peu étendu, depuis des centaines d’années. Quelques hypothèses de scientifiques mais aucune théorie pour l’instant n’explique ce cas un peu particulier.Bref, grand moment cette nouvelle rencontre avec la Nature ! Mais ce n’est que le début. Demain, départ à 3.00 du mat’ (ouais ça fait à peine tôt) pour rejoindre Ushuaia dans la journée (arrivée prévue à 22.00). Encore une loooooongue journée de bus, pour enfin rejoindre l’une des étapes phares de mon voyage : le Bout Du Monde ! Et une fois arrivée tout en bas, et bien il n’y aura plus qu’à commencer la remontée….mais c’est une autre histoire.
de là où je suis, je me fais un monde de toutes ces distances, de tous ces continents , de tous ces paysages que tu traverses.. et pourtant, à te lire, tout a l'air si simple, si accessible.. j'en suis toute retournée
ReplyDeletema belle, quelle joie de revoir ces merveilleux paysages, cette solitude des gds espaces, ces montagnes de glace. Oui notre planète est belle,et c'est en voyageant que l'on apprend à la respecter,l'aimer. Tu as eu la chance de voir le lago argentino au calme plat, ns avions essuyé une de ces mémorables et longues tempêtes comme seul les éléments déchainés peuvent nousles faire subir mais c'est tt de même un trés beau souvenir. Je t'embrasse trés trés fort mamibloo
ReplyDeleteLe bout du Monde!
ReplyDelete- Tu vas donc là-bas. Comme c'est loin!
- Loin d'où?
A. de Saint-Exupéry.
Savourez votre plaisir
Merci de nous faire partager ton séjour à travers le monde. Je surveille tous les jours l'arrivée d'un nouvel article afin de rêver encore un peu plus. C'est magique ce que tu vis et je suis conquise. Encore merci. Aurélie
ReplyDeleteJe viens aujourd'hui le 22/05/09, de découvrir ton blog .C'est très intéressant car j'attends moi aussi depuis très longtemps de faire le tour du monde .
ReplyDeletebravo pour tes photos et les commentaires, je continuerai à te suivre .Courage!!!
Pascal.
pasc.hery@wanadoo.fr