On a tous des coups de fatigue, des moments moyens, moyens-plus, moyens-moins... J'ai passé une soirée incroyable en l'honneur de quelqu'un d'exceptionnel, et ça fait tout d'un coup remonter le baromètre! Tout reprend sa place, après un chamboulement court mais intense.
Merci pour vos commentaires à tous, même les négatifs-pas-constructifs...
La patience...Ca s'apprend, j'apprends...il n'est jamais trop tard.
On zappe...
21.2.09
20.2.09
Doutes, remise en question, solitude et Sedatif PC
Ouais, des fois, ça va pas. J'écris toujours quand ça va, rarement voire jamais quand ça va pas. Et bien pour changer, aujourd'hui, c'est pas la grande forme.
Déjà quand on habite près de sa famille, de ses amis, que l'on a un job, on peut, selon son caractère, avoir de grands moments de déprime, de solitude...et l'ambiance du moment ne contribue pas à voir la Vie en Rose...
Mais quand on a fait le choix de partir loin de tous ses repères, de tenter l'aventure ailleurs, parce qu'on estime que ça vaut la peine, et bien il y a plein de beaux moments, mais il y a aussi beaucoup de moments difficiles, surtout dans les débuts. L'installation demande un peu d'ajustement de chaque côté, de la patience, de la persévérance. Et si on peut avoir un peu de soutien, celui que l'on attend généralement de la personne que l'on est éventuellement venu rejoindnre, c'est pas plus mal. Toutefois, je me dis qu'au final, on est tous seuls, soutien ou pas. Le pire, c'est juste d'etre seul quand on est deux. Il ne faut pas perdre de vue que c'est un grand changement pour chacun des partis en présence.
Les démarches administratives frustrent, l'éloignement énerve (être loin pour les grandes occasions, moi j'en prendrai jamais l'habitude), les recherches d'emploi infructueuses inquiètent, l'absence d'amis sur place, de personnes chez qui débarquer quand ça va pas, ça démultiplie l'impression de solitude à l'infini... Et pas de saucisse/aligot pour faire passer tout ça, pas de saint-nectaire, de chocolat noir 75%, de bon expresso... Et puis on n'a pas envie d'inquiéter sa famille, on est fort, on prend sur soi, on peut même aller jusqu'à prendre le remède miracle, le "Sédatif PC". Petite invention homéopathique pour états anxieux...
Personne ne peut comprendre la situation, alors "oui", je suis forte, courageuse, j'ai fait le tour de la planète en solitaire...mais c'était un choix. Si maintenant je suis seule parfois au point d'en être malade, c'est pas un choix. C'est subi, c'est dur, mais ça semble être inhérent à la situation. Peut-être être ceinture noire d'indépendance et se sentir malgré tout dépendant de quelqu'un, de son humeur, de son bon vouloir? Où sont passées cette énergie et cette motivation qui me caractèrisent, en règle générale? Absorbées et détruites par le trou noir de la mauvaise humeur passagère de l'être cher? Quelle idiotie, quelle erreur, et pourtant, c'est ainsi... Une situation similaire entourée des miens, et j'envoie balader le trou noir, son propriétaire et son caractère de merde...
Et cette situation à 14000km de chez soi, on se planque dans ses épaules, on tente de construire une petite cabane avec quelques branchages fragiles, on se réfugie dans sa tête et on rajoute une pierre à l'édifice de la catastrophe imminente, peut-être...
Faut-il persévérer, y croire, ou ne pas s'entêter?
Les Clash disaient "Should I stay or should I go? If I stay there will be trouble, and if i go it will be double"...
Lara Fabian, elle, nous a fait part d'une réflexion pertinente "J'y crois encore, on est vivant tant qu'on est fort, on a la foi tant qu'on s'endort, la rage au ventre".
En même temps, on a tous des jours avec, des jours sans, si la vie était facile, ça se saurait, alors la plus grande des sagesses ne serait-elle pas d'avoir un peu de patience?
Déjà quand on habite près de sa famille, de ses amis, que l'on a un job, on peut, selon son caractère, avoir de grands moments de déprime, de solitude...et l'ambiance du moment ne contribue pas à voir la Vie en Rose...
Mais quand on a fait le choix de partir loin de tous ses repères, de tenter l'aventure ailleurs, parce qu'on estime que ça vaut la peine, et bien il y a plein de beaux moments, mais il y a aussi beaucoup de moments difficiles, surtout dans les débuts. L'installation demande un peu d'ajustement de chaque côté, de la patience, de la persévérance. Et si on peut avoir un peu de soutien, celui que l'on attend généralement de la personne que l'on est éventuellement venu rejoindnre, c'est pas plus mal. Toutefois, je me dis qu'au final, on est tous seuls, soutien ou pas. Le pire, c'est juste d'etre seul quand on est deux. Il ne faut pas perdre de vue que c'est un grand changement pour chacun des partis en présence.
Les démarches administratives frustrent, l'éloignement énerve (être loin pour les grandes occasions, moi j'en prendrai jamais l'habitude), les recherches d'emploi infructueuses inquiètent, l'absence d'amis sur place, de personnes chez qui débarquer quand ça va pas, ça démultiplie l'impression de solitude à l'infini... Et pas de saucisse/aligot pour faire passer tout ça, pas de saint-nectaire, de chocolat noir 75%, de bon expresso... Et puis on n'a pas envie d'inquiéter sa famille, on est fort, on prend sur soi, on peut même aller jusqu'à prendre le remède miracle, le "Sédatif PC". Petite invention homéopathique pour états anxieux...
Personne ne peut comprendre la situation, alors "oui", je suis forte, courageuse, j'ai fait le tour de la planète en solitaire...mais c'était un choix. Si maintenant je suis seule parfois au point d'en être malade, c'est pas un choix. C'est subi, c'est dur, mais ça semble être inhérent à la situation. Peut-être être ceinture noire d'indépendance et se sentir malgré tout dépendant de quelqu'un, de son humeur, de son bon vouloir? Où sont passées cette énergie et cette motivation qui me caractèrisent, en règle générale? Absorbées et détruites par le trou noir de la mauvaise humeur passagère de l'être cher? Quelle idiotie, quelle erreur, et pourtant, c'est ainsi... Une situation similaire entourée des miens, et j'envoie balader le trou noir, son propriétaire et son caractère de merde...
Et cette situation à 14000km de chez soi, on se planque dans ses épaules, on tente de construire une petite cabane avec quelques branchages fragiles, on se réfugie dans sa tête et on rajoute une pierre à l'édifice de la catastrophe imminente, peut-être...
Faut-il persévérer, y croire, ou ne pas s'entêter?
Les Clash disaient "Should I stay or should I go? If I stay there will be trouble, and if i go it will be double"...
Lara Fabian, elle, nous a fait part d'une réflexion pertinente "J'y crois encore, on est vivant tant qu'on est fort, on a la foi tant qu'on s'endort, la rage au ventre".
En même temps, on a tous des jours avec, des jours sans, si la vie était facile, ça se saurait, alors la plus grande des sagesses ne serait-elle pas d'avoir un peu de patience?
11.2.09
Les mots du jour: Tolérer / Réussir
Santiago, Chili
mercredi 11 février 2009
19h25 - 30°C
mercredi 11 février 2009
19h25 - 30°C
Une chaleur, une chaaaaaleur! je donne l'impression de m'en plaindre, mais non, pas tout à fait...je constate, et je prends des douches froides! Vive l'eau froide, vive l'inventeur de la douche froide!!
En attendant que je vous raconte la suite de mes aventures avec l'administration et l'attribution de mon visa, voici deux petits verbes, bien utiles ma foi... Certes, peut-être pas aussi utile que "rodamiento", mais bon...
* AGUANTAR | ||
I | vtr | |
1. | (sujetar) tenir. | |
2. | (tolerar) supporter, souffrir. | |
3. | (reprimir) retenir. | |
II | vi résister. |
* LOGRARvtr | ||
1. | (conseguir) obtenir, remporter. | |
2. | (seguido de infinitivo) réussir à, parvenir à. | |
3. | (deseo) combler, satisfaire. |
Dans le contexte: "Tengo que aguantar la gente a veces tan weona para lograr conseguir mi visa de residencia / Je dois supporter les gens parfois si cons pour réussir à obtenir mon visa de résident."
5.2.09
Chili, coût de la vie, marge de supermarchés...
Santiago, Chili
jeudi 5 février 2009
jeudi 5 février 2009
10h09 - 25°C
Je suis allée hier faire quelques courses au supermarché... Le kilo de tomates était à 599 pesos, ce qui fait 75 centimes d'euro...Pas très cher, n'est-ce pas?
Ensuite, je suis allée faire un tour à la "féria libre", le marché, qui se fait dans la rue, 2 fois par semaine dans mon quartier...On y trouve de tout, fruits & légumes, brocante, vêtements, lessive...
Et là j'ai vu le prix du kilo de tomates: 100 pesos!!! Soit moins de 13 centimes d'euro! et 6 fois moins cher qu'au supermarché!
Et maintenant, si je vous dis que les gens qui vendent les fruits et légumes sur le marché ne sont pas des cultivateurs, mais des commerçants. Ils vont à la "Vega", qui est le marché au gros des primeurs, achètent ce qu'ils veulent, pour ensuite aller s'installer sur le marché. On peut imaginer donc qu'à la vega, le kilo de tomates se négocie peut-être à 50 pesos...
Et si les supermarchés passent des contrats avec des grosses exploitations, pour des quantités importantes de marchandises, ils doivent sûrement négocier le kilo à 30 pesos, peut-être...
Et je me retrouve à l'acheter à 600 pesos...Soit 20 fois plus cher!
Comment dit-on en espagnol: "QUELLE BELLE MARGE!"??
Donc exit l'habitude d'acheter fruits & légumes au supermercado! Dorénavant, un petit tour au marché, qui contrairement à ce qui se passe en France, est beaucoup plus avantageux. Et puis, faut bien que j'enrichisse mon vocabulaire: courgettes, concombres, pastèques...
Ensuite, je suis allée faire un tour à la "féria libre", le marché, qui se fait dans la rue, 2 fois par semaine dans mon quartier...On y trouve de tout, fruits & légumes, brocante, vêtements, lessive...
Et là j'ai vu le prix du kilo de tomates: 100 pesos!!! Soit moins de 13 centimes d'euro! et 6 fois moins cher qu'au supermarché!
Et maintenant, si je vous dis que les gens qui vendent les fruits et légumes sur le marché ne sont pas des cultivateurs, mais des commerçants. Ils vont à la "Vega", qui est le marché au gros des primeurs, achètent ce qu'ils veulent, pour ensuite aller s'installer sur le marché. On peut imaginer donc qu'à la vega, le kilo de tomates se négocie peut-être à 50 pesos...
Et si les supermarchés passent des contrats avec des grosses exploitations, pour des quantités importantes de marchandises, ils doivent sûrement négocier le kilo à 30 pesos, peut-être...
Et je me retrouve à l'acheter à 600 pesos...Soit 20 fois plus cher!
Comment dit-on en espagnol: "QUELLE BELLE MARGE!"??
Donc exit l'habitude d'acheter fruits & légumes au supermercado! Dorénavant, un petit tour au marché, qui contrairement à ce qui se passe en France, est beaucoup plus avantageux. Et puis, faut bien que j'enrichisse mon vocabulaire: courgettes, concombres, pastèques...
2.2.09
Le Chili, désert et océan
Là où le froid de l'océan bouscule la chaleur du désert... C'est beau, on dirait du veau!
Lau'volant du camion!
120km, entre Copiapo et Vallenar, toute seule comme une grande...et pas que de la ligne droite! GIRL POWER!
Un crabe dans la merdasse...
Amateurs de crustacés, le Chili est votre pays! Ca grouille de gros crabes... comme celui-là... c'est normal qu'il s'enterre, ou bien?
4000km...Plus c'est long, plus c'est bon!
Ce qu'on ne trouve pas chez nous, sur le bord de l'autoroute...on fait le plein de fruits avant de partir (c) Lau
Et on attaque le désert de Atacama...(c) Lau
Et on roule le jour, la nuit, au coucher du soleil...plein nord! (c) Lau
Une petite "posada", un resto routier, à Tal Tal dans le désert (c) Lau
Et on reprend la route...(c) Lau
C'est long, et droit, et long...(c) Lau
Port de Mejillones, près d'Antofogasta (c) Lau
Mes amis les pélicans, grosse colonie avant d'arriver à Tocopilla (c) Lau
Et on attaque le désert de Atacama...(c) Lau
Et on roule le jour, la nuit, au coucher du soleil...plein nord! (c) Lau
Une petite "posada", un resto routier, à Tal Tal dans le désert (c) Lau
Et on reprend la route...(c) Lau
C'est long, et droit, et long...(c) Lau
Port de Mejillones, près d'Antofogasta (c) Lau
Mes amis les pélicans, grosse colonie avant d'arriver à Tocopilla (c) Lau
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