29.11.10

Pulsar'10 - Olivia Ruiz @ Santiago

17h: le téléphone sonne. "Olivia Ruiz est en concert dans le cadre du Pulsar dans 30 minutes. on s'y retrouve?".

Et voilà, sous un soleil de plomb et un ciel azur, la Chica Chocolate a mis l'ambiance en anglais et en espagnol devant un public malheureusement peu nombreux, faute de communication efficace...

Cela ne l'a pas empêché d'y mettre, comme toujours, tout son coeur, son corps et ses tripes! C'était la bonne surprise du samedi après-midi!


(c) Lau'dyssée - 271110

(c) Lau'dyssée - 271110

Noël dans l'Hémisphère Sud - chap. I

Santiago, Chile
Lundi 29 novembre 2010


Ce n'est pas parce qu'il fait 30ºC à l'ombre qu'il ne faut pas commencer à se mettre en mode "Noel Spirit"!


C'est sûr qu'en tongues et en bikini à J-27, on a du mal à capter l'ambiance festive, mais l'overdose de pubs pour les jouets, les décorations, les chants traditionnels au supermarché et les petits messages nous rappellent qu'il est temps de suspendre 3 guirlandes et 2 boules à mon yukka!


Jeu des 5 erreurs. Magasin "Ocho Fortuna" - Santiago (c) Lau'dyssée

26.11.10

Manifestation du 25 novembre 2010 - Photos



251110 (c) Lau'dyssée

Manifestation nocturne contre la violence faite aux Femmes.

Dans la joie, la bonne humeur, les slogans humoristiques mais non moins directs, et accompagnés par une agréable température estivale, nous avons été quelques centaines à défiler entre la Plaza Italia et la Plaza de la Constitucion, où se trouve la Moneda, le palais du gouvernement chilien.

Ce fut une bonne surprise de voir "autant" de gens étant donné l'absence quasi-totale de soutien des media, pour cette Journée Mondiale contre la violence faite aux Femmes.

Femmes, enfants, hommes, lesbiennes, gays, couples, familles, amis, chiens, ont marché, bougie dans une main, pancartes dans l'autre, pour attirer l'attention sur une situation bien trop acceptée et banalisée dans la société chilienne.

Marcher et élever la voix...Pour les femmes, ici et dans le monde, tombées sous les coups répétés et dans le silence...

Marcher et élever la voix...Pour les femmes qui subissent aujourd'hui, le silence et la violence physique et verbale...

Marcher et élever la voix...Pour que les petites filles d'aujourd'hui ne soient pas, demain, des victimes de l'acceptation et la banalisation de la violence conjugale ou institutionnelle.


L'appel à manifestation - 251110 (c) Lau'dyssée


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Marcher, au rythme des tambours et des sourires - 251110 (c) Lau'dyssée



Père et fille, de blanc vêtus, pour les générations futures - 251110 (c) Lau'dyssée

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- 251110 (c) Lau'dyssée

25.11.10

Journée mondiale contre la violence faite aux Femmes.

Jeudi 25 novembre 2010
Santiago, Chili

La violence faite aux femmes n'est pas un phénomène nouveau, et n'est pas non plus un phénomène qui se limiterait aux frontières d'un seul pays, d'un seul continent... Non, c'est depuis toujours, et partout dans le monde.

Alors il est normal que la Journée contre la violence faite aux Femmes soit un évènement planétaire. Ce qui n'est pas normal, c'est qu'ici, au Chili, la couverture médiatique de cette journée soit si infime.
Twitter, Facebook, les réseaux sociaux chiliens se souviendront du 25 novembre 2010 comme la journée de la Honte pour le nouveau logo du Gouvernement de Sebastian Piñera.
Tristesse... Alors qu'on ne peut pas dire que les Chiliennes soient spécialement épargnées du côté des violences conjugales...
Et elles aussi, elles ont honte, se taisent, subissent...
L'une de ces victimes chiliennes me racontait qu'elle ne pouvait pas quitter le domicile conjugal sans ses enfants. Et qu'elle ne voulait pas séparer ses enfants de leur père, pour ne pas se le faire reprocher quand ils seraient plus grands... Aujourd'hui, les enfants de cette femme sont grands, et lui reprochent de ne pas avoir pris soin d'elle, de ne pas être partie... Comme quoi, même quand on pense agir au mieux...

Il existe un réseau d'entraide: la Red Chilena contra la Violencia doméstica y sexual . Il s'agit de parler aux femmes, leur apporter un soutien, leur expliquer que se taire ne fait qu'empirer la situation. Cette association organise des campagnes, des réunions, des manifestations à travers tout le Chili.

"Putes, saintes, sorcières, toutes contre la violence machiste!"
Campagne 2009

Mobilisons-nous, ne soyons pas complices!
  • Santiago,Plaza Italia, 20.30 hrs.
  • Arica, 21 deMayo con P Lynch, 19.00 hrs.
  • Iquique,Plaza Condell, Tarapacá/Vivar, 18:30 hrs.
  • Valparaíso,Congreso Nacional 20.00 hrs.
  • Quintero,Plaza del Deportista, 12.00 hrs.
  • Coltauco,Av. OHiggins/ Av. Prat hasta Plazuela A. Prat, 20:00 hrs.
  • Talca,Salvador Allende-11 Oriente/2 Sur, 19.00 hrs.
  • Arauco,Plaza de Armas, Esmeralda/Chacabuco, 14.30 hrs.
  • Temuco,Plaza Teodoro Schmidt, 18.00 hrs.
  • Valdivia,Paseo C. Henríquez/Plaza, 19.00 hrs.
  • Osorno,Plaza Yungay, 18.30 hrs.
  • Castro,Plaza de Castro, 19.00 hrs.


"N'envisage même pas de lever la main sur moi, JAMAIS" Tolérance zéro.
Campagne 2010

"En jupe et pas soumise".

Jeudi 25 novembre 2010
Santiago, Chili



Yeudi 25/11, Yournée mondiale de la Yupe. (c) Lau'dyssée

23.11.10

Tragédie à Phnom Penh - Black WaterFestival.

Santiago, Chile.
22 novembre 2010

From Chile to Cambodia...

Chaleur, évanouissements, mouvements de foule, panique... Rien de tout ça n'est arrivé lorsque j'ai participé à la Fête de l'Eau, le Water Festival de Phnom Penh qui célèbre la fin de la mousson et le changement de courant du Tonlé Sap/Mekong... Je n'en avais que d'excellents souvenirs, colorés, joyeux... Maintenant j'imagine la tragédie, sur les rives de ce fleuve, sur le pont, tous ces endroits où j'ai passé pas mal de temps lors de mon séjour au Cambodge.

R.I.P...

Phnom Penh Water Festival (c) Lau'dyssée - 23 novembre 2007


Sur son site internet, le journal Libération a publié l'article suivant:

Au moins 345 personnes sont mortes, selon un bilan officiel encore provisoire, dans une bousculade survenue lundi sur un pont de Phnom Penh lors des traditionnelles festivités annuelles de la Fête de l’eau.

Le drame a eu lieu dans la soirée sur le pont qui relie Phnom Penh et Diamond Island, petite île du fleuve Mékong sur laquelle se tenaient les festivités de la dernière des trois journées de la Fête de l’eau.

Les bilans successifs se sont très vite alourdis, et dans la nuit de lundi à mardi le porte-parole du gouvernement Khieu Kanharith a indiqué à l’AFP qu’au moins 345 personnes avaient été tuées.

«La plupart sont morts étouffés ou de blessures internes», a indiqué Khieu Kanharith, qui a ajouté que le nombre de blessés s’élevait à 440.

Le Premier ministre Hun Sen a estimé qu’il s’agissait de «la plus grande tragédie depuis le régime (des Khmers rouges) de Pol Pot» qui avait fait environ deux millions de morts, soit un quart de la population, sous la torture, d’épuisement ou de malnutrition entre 1975 et 1979.

Hun Sen a présenté ses condoléances aux familles des victimes en annonçant une journée de deuil national pour jeudi (bien jeudi).

Le Premier ministre a indiqué que les causes de la bousculade meurtrière n’étaient pas encore déterminées. «Il est nécessaire d’enquêter davantage sur ce qui s’est passé», a-t-il dit, annonçant qu’une commission allait être constituée à cet effet.

Selon le porte-parole du gouvernement, la rumeur selon laquelle le pont n’était pas stable se serait propagée parmi la foule. «Cela a déclenché un mouvement de panique. Il y avait trop de monde et les gens n’avaient nulle part où s’échapper», a-t-il ajouté.

Aussitôt après la bousculade, un photographe de l’AFP avait pu voir les corps d’au moins 50 personnes étendus près du pont qui mène à Diamond Island. Le hurlement des sirènes de dizaines d’ambulances qui se ruaient vers les lieux retentissait dans Phnom Penh.

De nombreuses personnes, dont beaucoup étaient en larmes, se sont rassemblées devant l’hôpital Calmette de la capitale cambodgienne.

«Il y a 105 morts à l’hôpital Calmette» et d’autres corps ont été transportés vers d’autres hôpitaux de la capitale, a déclaré dans la soirée à l’AFP un responsable de la police.

Des témoins ont raconté que des mouvements de foule avaient commencé sur le pont.

«Nous étions en train de traverser le pont vers Diamond Island lorsque les gens ont commencé à pousser de l’autre côté. Il y avait beaucoup de cris et de panique», a déclaré à l’AFP Kruon Hay, 23 ans, qui se trouvait encore sur les lieux.

«Les gens ont commencé à courir et ils tombaient les uns sur les autres. Je suis tombé moi aussi. Je n’ai survécu que parce que d’autres gens m’ont relevé. Beaucoup de gens ont sauté dans l’eau», a-t-il dit.

Des policiers transportaient les corps hors de la scène du drame, où les cadavres étaient alignés sur le sol. Une grande partie des victimes étaient de jeunes Cambodgiens.

Des millions de Cambodgiens se trouvaient à Phnom Penh pour assister aux courses de bateaux, aux concerts et aux feux d’artifice qui se déroulent tous les ans dans le cadre de la Fête de l’eau.

Cette fête a pour origine la volonté de remercier le fleuve Mékong, qui assure au Cambodge des sols fertiles et un poisson abondant. Elle est la plus grande fête traditionnelle du Cambodge. Rituellement fixée à la pleine lune de novembre, elle marque la fin des crues.

(Source AFP)

16.11.10

Partir pour voyager.

Santiago, Chile
16 novembre 2010

Hasard, mon ami, comme tu fais bien les choses...


Au détour d'un forum, d'un message laissé, d'une réponse envoyée, je me suis retrouvée dans un minuscule appartement au 13ème étage à juste 5 minutes de chez moi devant une salade caprese et un plat de ravioli buenissimo préparés par Gionata, le motard-aventurier italien chez lequel j'ai donc été invité.

Le genre de rencontres qui inspire, fait réfléchir, suscite la curiosité, provoque des questions, excite la réflexion...
Gionata, 28 ans, de Florence, away from home depuis maintenant 6 ans... Il a quitté l'Italie avec sa moto, une Honda Transalp de 1987 aux couleurs de son pays, a traversé la Russie, la Chine, le Japon, l'Asie du Sud-Est, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Amérique du Sud... Mais il ne fait pas que passer. Il s'arrête, il vit, il partage, il donne, il aime, est aimé, et il travaille aussi... il faut quand même précisé qu'il a quitté son pays avec 2200€ en poche... Il existe maintenant toute une communauté qui le soutient, par l'intermédiaire de dons, ou en achetant des chemises ou t-shirts à l'effigie de son aventure....

En ce moment basé à Santiago, il réfléchit sur la suite de son voyage, comment mettre un oeuvre une structure qui lui permette de faire partager sur le terrain ce qu'il vit au quotidien depuis 2004. Il reprendra la route, vers le nord, probablement en mai 2011...

L'écouter raconter les centaines d'anecdotes qu'il a en stock, c'est assurément s'évader, rêver, frissonner, s'enthousiasmer et se réjouir de savoir qu'il existe encore de vrais aventuriers.

Et puis, comme il le dit, Gionata n'est pas parti pour arriver...Il est parti pour voyager.


Si vous voulez connaître son aventure plus en détails, le soutenir, ou voyager à ses côtés, cliquz sur l'image ci-dessous.


(c) http://www.partireper.it