31.12.07

Et pour l'année 2008...

Australie: Welcome to Sydney!

Sydney, Australie
Lundi 31 décembre 2007


J'ai quitté Bali sous une tempête de sable du plus bel accabit, mais avec la douce impression d'emmener avec moi un peu de Kuta Beach, coincée dans les molaires...
Le vol à destination de Sydney dure 5H30, j'ai les deux sièges pour moi ce qui me permet un petit comatage, malgré la température polaire qui règne dans la cabine.
La descente sur Sydney, à 6H30 du mat' ce 31 décembre, est un grand moment...Le soleil éclatant, le ciel bleu sans nuage, les montagnes, et puis la côte, découpée, avec d'immenses plages, foule de bateaux et puis l'arrivée...

No problem à la douane, j'ai donc mon permis de travail valable jusqu'au 31 décembre 2008. Je récupère ma maison roulante, je fais marcher le plastique dans la machine à billets et j'équipe mon téléphone d'une SIM locale. Je suis prête pour "Lau'dyssee chez les Aussies"!

Un petit coup de train jusqu'à Central Sydney, où je retrouve Matt, un copain et bassiste du groupe de rock blues Koritni, qui me récupère.
Tout est calme, personne ne cherche à me vendre quoi que ce soit, massages ou colliers de coquillages, sarongs ou faux sacs Vuitton...Personne ne klaxonne, les nids de poule sont dans le poulailler et pas sur la route...Bref, l'Asie, et j'avoue avoir versé ma larme en arrivant en Australie, c'est bel et bien fini...Pour l'instant, seulement!
De belles aventures m'attendent au pays des Kangourous, des surfeurs blonds et du trou dans la couche d'ozone... G'day Mates!

28.12.07

Indonésie: Bali, florilège d'images...

Alors John, le swell, il est comment? (c) Lau


Toba, mon prof, trop content que je lâche enfin ma planche...(c) Lau


John, prof de surf et siesteur entre 2 vagues...(c) Lau


Paul, frère de John, surfeur ou poseur professionnel? (c) Lau


Kuta Beach, après la tempête -1...(c) Lau

Kuta Beach, après la tempête - 2...(c) Lau


Même Ronald s'y est mis...(c) Lau

27.12.07

Indonésie: Bali "Noël pluvieux, Noël heureux"?

Bali, Indonésie
Jeudi 27 décembre 2007


Ah certes j'ai passé Noël à Bali, mais pour la peine, je n'ai pas été gatée par le temps. Je ne sais pas si les media français ont relayé les informations météorologiques indonésiennes, mais nous avons eu droit à des pluies incessantes depuis quelques jours, des inondations massives, couronnées par une tempête du plus bel accabit dans la nuit d'hier à aujourd'hui. Un délicieux arrière-goût de mousson en Inde, de typhon au Vietnam etc. C'est la nouvelle thématique de mon voyage: suivre les pluies en Asie.
Mais ça ne m'a pas empêchée de passer un réveillon fort sympathique et un 25 décembre sur le surf et sous la pluie!

Je suis allée à Ubud le 24, avec Toba mon "surf instructor"...Ubud est la ville de l'artisanat balinais, dans les terres. C'est mignon, et c'est le paradis des amateurs de décoration intérieure, que ce soit la sculpture sur bois, sur pierre, la mosaïque, la menuisie d'art etc. Bref, un coin fort sympathique, ma foi lorsqu'on veut s'éloigner de la folie de Kuta. Et puis en route, on peut admirer l'une des spécialités de Bali: les rizières en terrasse. Lîle est extrêmement vallonnée voire montagneuse et volcanique, et en utilisant le système de terrasses, les locaux peuvent profiter du moindre mètre carré cultivable pour faire pousser du riz. Très ingénieux et efficace!
(c) Lau

Comme c'était prévu, je suis allée à la messe (dite en anglais) de minuit (à 19H30), et là, exotisme et dépaysement assuré! L'histoire de la naissance de Jésus façon comédie musicale avec d'excellents chanteurs, et des anges / danseuses balinaises, couronnes et colliers de fleurs du plus bel effet. Très divertissant, bien organisé, tout sauf ennuyeux et on rajoute par-dessus tous les gamins qui ne tenaient pas en place, attendant avec impatience l'arrivée du Père Noël local, qu'on appelle ici "Oncle Andrew" et qui ne vient pas du Pôle Nord mais de l'île de Java, la hotte chargée de cadeaux. Uncle Andrew est habillé en costume traditionnel indonésien mais a autant de succès auprès des enfants que le gros monsieur en rouge chez nous.
Tout cela s'est fini dans un "Joyeux Noël / Merry Christmas / Feliz Navidad / Selamat Natal" généralisé, accolades, poignées de mains chaleureuses etc. Rien de tel pour mettre un peu de baume au coeur lorsqu'on est loin des siens.

La soirée du réveillon s'est terminée dans un restaurant, sur la plage, bercée par le doux bruit des vagues et de la tempête approchante.
Ah, bien sûr, Toba et moi avons passé la journée et la soirée avec nos bonnets rouges à pompon blanc, saluant gaiment la foule en délire que nous croisions en scooter.

Le 25, comme prévu, à la première accalmie, je me suis précipitée à la plage pour ZE surf de Noël...Mon dieu quelles vagues! quel swell! Pas de répit, pas de pitié! J'ai encore pris de bonnes claques à m'en retourner les tympans mais c'était quand même mémorable, comme jour de Noël...Et puis il a recommencé à pleuvoir, fort, non-stop, pour ne s'arrêter que ce matin...
Les rues s'étaient transformées en rivières ou fleuves, et les planches de surf ont été utilisées à certains endroits pour évacuer les gens coincés dans leurs maisons. Mé-mo-rable, je vous disais!

Pour la peine, hier soir, j'ai fait un tour au magasin de DVD et j'ai acheté "Brice de Nice" édition indonésienne! Moi qui n'avais jamais vu ce film (même si connaissais toutes les répliques), il a pris encore plus de sens depuis que je sais ce qu'est le "surfeur spirit". Voir ce film à Bali, c'est mythique! Et tous les surfeurs indonésiens le connaissent, c'est incroyable!
Bref, il ne pleut plus, la connexion internet est revenue, je vais pouvoir remonter sur ma planche et profiter à fond des 4 jours qu'il me reste à Bali...

Je ferai le réveillon du Jour de l'An à Sydney, où je suis invitée dans une soirée déguisée dont le thème est "les Pirates". Et tout ça avec vue imprenable sur l'opéra et la Baie où j'assisterai aux célèbres feux d'artifice que je n'ai toujours vus qu'à la télévision. Quel pied, ça encore!

24.12.07

Indonésie: Bali by night!

Indonésie, Bali

Lundi 24 décembre 2007

Ah j’en ai déjà vu, des choses et des gens ridicules, mais comme hier soir, jamais !

Après une éprouvante session de surf où les vagues se la jouaient façon « essorage 1000 tours/minute », j’ai réuni le peu de forces qu’il me restait pour découvrir Kuta @ Bali by night…Kuta Beach ne dort jamais…Macdonald’s ouverts 24/24, magasins, restaurants et bien sûr discothèques et autres « box of night » en tous genres ! Tu surfes sur les vagues le jour, et sur les dance floors la nuit, ici ! Je suis donc partie en goguette avec Toba, mon prof de surf, aussi crevé que moi dont je vais vous relater l’une de ses réflexions faites dans l’eau après plus de deux heures intensives : « Tu n’es jamais fatiguée, toi ? ». Bref…

Premier arrêt, le « Apache Reggae Club »… Ca sent la Jamaïque, ça fleure bon Bob Marley mais ne vous méprenez pas, pas de substances illicites ici…Je vous rappelle que la possession de drogues est punie par une peine d’emprisonnement très lourde voire à vie, et le trafic vous amène inexorablement à la peine de mort…Ca calmerait les esprits les plus téméraires…

Bref, ce haut lieu de la musique reggae, très chouette endroit, était super calme, à la limite du désert…étrange, quand on sait que c’est un incontournable à la fois pour les touristes et les locaux.

C’est dans cet endroit que j’ai découvert le Arak, un alcool de riz, servi mixé avec un jus de fruits. C’est très bon, et ça fait tomber les bras un peu…

Pendant ce temps-là, un groupe de musique donnait le meilleur de lui-même reprenant toutes sortes de tubes reggae avec brio.

Mais avant que je m’endorme complètement, nous avons mis les voiles, pour aller 200mètres plus loin, au Bounty.

Immense complexe nocturne, avec plusieurs salles, bars, billards, même un « open mic » pour te la jouer star le temps d’une chanson avec un vrai groupe, et puis enfin, l’immense discothèque, décorée façon « Bounty » (le bateau, pas la barre chocolat / noix de coco). Même le personnel est habillé en tenue de moussaillon, c’est rigolo. Mais une fois que je suis entrée dans la salle principale, assommée par les décibels et les basses, j’ai assisté à un festival de ridicule (qui ne tue pas, sinon il y aurait eu des centaines de morts à Bali hier soir)…

C’est un fait établi qu’un grand nombre de touristes a tendance à se comporter à l’étranger avec une certaine désinvolture, voire un sans-gêne éloquent ! Et ben là, chapeau ! D’abord, c’était le festival de la tongue ! Où a-t-on vu qu’on va en boîte en tongues ? Même moi, j’étais correctement chaussée, c’est pour dire ! Mais si ce n’était que ça ! La majorité des garçons, beaucoup d’Australiens, mais aussi des Allemands et quelques autres nationalités occidentales, étaient en short ! Pas bermuda un peu classe, non non ! Short façon « j’arrive direct de la plage ! » (ce qui explique les tongues, en même temps) ! Et puis pour couronner le tout, hop, torse nu les gars ! Vraiment cool de chez relax, mais surtout complètement bourré ! D’ailleurs, filles et garçons planaient à 30000 pieds, pour la plupart.

Car petite précision concernant les drogues, il y en a une ici qui circule vite et partout : le champignon ou « magic mushroom ». C’est un végétal naturel aux vertus hallucinogènes que les locaux comme les touristes consomment souvent plus que de raison. Et faut voir dans quel état ça les met, tous !

Même si parfois c’était drôle de voir le comportement absolument désinhibé de certains, c’était pour la majorité ridicule à la limite du pitoyable…Quelle triste et sordide image les Occidentaux peuvent parfois donner d’eux-mêmes !

Y’avait du Brice de Nice en puissance ! Du blond décoloré cheveux filoche habillé en Volcom de la casquette aux tongues qui draguait de la pintade XXL ficelée telle un gigot de Noël (ça tombe bien c’est le moment ou jamais) dans une robe XXS, genre « boudinage rulezz ».

Bref, loin de chez eux, certains se permettent l’impensable mais finalement, peu importe, car il y a fort à parier que ce matin, personne ne se souvenait de rien !

D’ailleurs, coup du sort, il tombe des cordes depuis le début de la matinée, donc il n’y aura pas de surfeurs en vrac à l’eau aujourd’hui.

Et ce soir, réveillon entre surfeurs…
Et puis, pourvu qu’il s’arrête de pleuvoir, pour ne pas gâcher le surf de Noël !

Maman, rassure-toi, je ne serai pas triste, trop occupée à penser à vous tous, et à vivre pleinement ce mémorable Noël! Alors ne sois pas triste non plus!

22.12.07

Indonésie: j'ai surfé à Bali!

Et oui! Je l'ai fait, c'est tout frais, c'était il y a 2 heures!!!

Une heure de cours aujourd'hui, et j'ai pris mes premières vagues (d'abord dans la figure) debout! et pas juste 3 secondes! mais suffisamment longtemps pour kiffer grave! jusque sur la plage, nickel! C'était magique, mais on m'avait prévenue! Et puis pour couronner le tout (si on oublie les poissons morts et l'odeur tenace), c'est depuis ma planche que j'ai assisté au magnifique coucher de soleil! Quelle sensation! Et encore, ce n'est que le début....
Et pour les mauvaises langues qui pensent que j'ai juste eu de la chance, sachez que je me suis mise debout sur la board à chaque fois après ma première tentative réussie...

Comme dit Toba, mon prof de surf, "t'as le style d'une vraie pro!"...Bon alors même en prenant ça au 14ème degré, ça fait plaisir...Et puis les faits sont là, j'ai surfé à Bali, et puis c'est tout!

Ma première vague était pour Marco, la seconde pour CK, la 3ème pour Michael et les autres pour tous les surfeurs qui n'ont pas encore mis les pieds à Bali!
Et devinez quoi? Demain, je remets ça! je suis accroc!

Ca doit soulager ceux et celles de mon entourage qui n'ont jamais trop apprécié mon engouement pour la boxe...J'ai trouvé un deuxième sport! Et après 3 mois en Australie, Kelly Slater n'a qu'à bien se tenir!!!

Indonésie: Bali, quelques nouvelles...

Indonésie, Bali @ Kuta Beach
samedi 22 décembre 2007


"Il y a le ciel, le soleil et la mer..." chantait le célèbre François Deguelt en 1965 (paye ta culture musicale!). Et bien c'est un résumé rapide de la vie à Bali, sans oublier de rajouter les surfs et les surfeurs, omniprésents.

J'ai mis à profit mes journées d'hier et d'aujourd'hui pour profiter de l'immense plage de sable fin...Mais phénomène étrange, même pour les locaux, il y a beaucoup de poissons morts rejetés par les vagues. Et les Balinais à qui j'ai posé la question sont bien incapables de me donner une explication.
Changement climatique, peut-être? En tous cas, ça donne un petit côté "marée noire" mais sans le pétrole...Le seul vrai problème, c'est que ça sent fort le poisson, très fort... 10 minutes à batifoler dans l'eau (claire et chaude, il est vrai) et on ressort en ayant l'impression d'avoir passé la matinée à travailler dans une poissonnerie... C'est pas super glamour, il faut bien l'admettre!
Toutefois, ça ne devrait pas m'empêcher de monter (ou au moins de m'allonger) sur une planche. Le premier cours est prévu pour ce soir, autant vous dire qu'on n'a pas fini de rire!
Mais who knows? J'arriverai peut-être à me mettre debout dès ma première heure dans l'eau! On peut appeller ça "la chance du débutant" ou "le talent" simplement :) Enfin je n'y suis pas encore, et je ne me berce pas d'illusions, je vais en chier grave!
Mais mon leitmotiv n'est-il pas le suivant? "Un seul combat est perdu d'avance, celui auquel on renonce" (V. Havel)
Bref, qui ne tente rien n'a rien, qui vole un oeuf vole un boeuf, tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse...Ah, ouais, la cruche, c'est moi...Fort à propos ce dernier proverbe!

A part ça, et bien il pleut un peu chaque jour...Je me suis bien faite rincer hier soir lors de ma balade, mais bon, ce n'est "rien que de l'eau de pluie, de l'eau de là-haut" donc aucun souci de ce côté-là.

Je vais aller me balader dans l'île demain, du côté d'Ubud peut-être, là où se trouvent les artisans, les artistes et peut-être quelques touristes non surfeurs puisqu'Ubud est dans les terres.

Les Balinais sont vraiment des gens super gentils, et très cools, relax! Pas un petit tour au supermarché ou à la laverie sans trouver au moins 5 personnes avec qui discuter le bout de gras...
Ici, les conversations commencent par "Where are you from?" et "What's your name?", invariablement! Et à partir de là, on enchaîne...
Pour l'anecdote, avant, lorsque je disais que j'étais française, on me répondait "Ah Zidane!"...
Depuis 4 jours ici à Bali, on me répond "Ah, ton président il couche avec une top model!".
Voilà, comme quoi, certaines informations circulent librement, et bien plus vite que moi!

Pour ceux et celles d'entre vous qui se demandent comment je prépare Noël, et bien sachez que je ne prépare rien. Lundi soir, le 24, c'est la pleine lune ici. Grosses vagues en perspective...Mes copains profs de surf sont chrétiens et ne vont à la messe qu'une fois par an, mais c'est le soir de Noël. Ils m'ont proposé de les accompagner, alors il est possible que j'assiste à la Messe de Minuit à Bali...Et le 25, un petit surf de Noël avec mon bonnet à pompon sur la tête? Obligée!

20.12.07

Indonésie: Bali, surfers' paradise...

Marco, CK, Stan, Michael et tous les surfeurs...c'est pour vous!

Le parcours du combattant, pour une vague...(c) Lau


Elles n'attendent que moi! (c) Lau


Singapore: la ville interdite en photos!






No comment!

Indonésie: Bali, premières photos...

Difficile de rêver mieux comme bureau @ Bingin (c) Lau


La plus belle vague de Bali et d'Asie du Sud-Est: Ulu Watu. (c) Lau


Young and on board @ Ulu Watu (c) Lau


Older and still on board @ Ulu Watu (c) Lau


Go with the flow @ Ulu Watu...(c) Lau


Coucher de soleil sur Bingin...(c) Lau

Indonésie: Bali, toute la beauté du monde...(Flashback)

Bingin, Bali

Mercredi 19 décembre 2007


Ca s’annonçait compliqué mais finalement pas tant que ça ! J’y suis, enfin, à Bali !

Compliqué parce qu’au comptoir d’enregistrement hier, on m’a demandé mon billet retour ou mon billet pour ma destination post-Bali…Et ça, j’avais pas ! J’ai réalisé subitement que l’Indonésie fait partie de ces pays où les touristes sont les bienvenus seulement s’ils peuvent prouver qu’ils vont quitter le pays. J’ai jeté un œil dans mon Lonely Planet (que j’avais délaissé depuis un bon moment), et c’était bien écrit noir sur blanc « vous devez prouver que vous avez bien l’intention de ne pas vous installer ad vitam en fournissant la preuve d’un billet pour quitter l’Indonésie ». Aïe ! L’hôtesse du comptoir d’enregistrement a demandé à son supérieur s’ils pouvaient me laisser enregistrer, car a priori, c’est assez rare comme situation. Alors autant dire les choses, je me voyais déjà bloquée à la frontière, raccompagnée à Singapore par le premier avion ! Ceci dit, j’étais pas stressée…Personne ne m’attendait à Bali, mais quelle perte de temps et d’argent ! Je me sentais un peu bête d’avoir baissé ma garde quant aux passages des frontières depuis l’épisode Vietnam-Laos… Ah pour être zen, je suis zen !

J’ai demandé à un autre passager s’il était déjà venu à Bali et s’il avait rencontré des gens dans ma situation…Effectivement il était déjà venu une fois sur l’île, mais pour le reste, il était bien incapable de m’aider. Ceci dit, il m’a dit que je n’avais pas à m’inquiéter, ça passerait sûrement sans problème, quitte à glisser « un petit billet » supplémentaire…

Et voilà, c’est passé sans AUCUN problème ! Limite les douaniers s’en fichent, peut-être parce que je suis française, ou une fille, ou les deux, j’en sais rien…mais j’ai pas posé la question à vrai dire, je me suis contentée de sourire et d’être polie, et ça a suffi. Comme quoi…

Au tapis des bagages, j’ai retrouvé André, le passager avec qui j’avais discuté avant l’embarquement. André a 30, est portugais, surfeur, fait son MBA ( Master en Business) à Singapore et son job est de brasser des millions dans une grande banque portugaise, chargé qu’il est de s’occuper du rachat d’entreprises etc…Golden boy est en vacances et part surfer (sa passion) à Bali ! Il récupère ses planches de surf, moi ma maison à roulettes et me propose, car il est relativement tard et je ne sais pas encore où dormir cette nuit, de profiter du taxi qui est venu le chercher. Alors hop, on charge tout ça et c’est parti…Et comme me dit le chauffeur de taxi : « Bienvenue à Bali ! »

Le coin de l’île où nous allons s’appelle Bingin, et c’est un des meilleurs spots de surf de Bali, a priori. Ca monte, ça descend…Bali n’est pas un plat pays ! Et puis après plus d’une demi-heure de trajet, le taxi s’arrête. Il faut continuer à pied…ah ! Et il fait noir, pas de lune, pas de lumière, et on est chargés comme des ânes. Enfin, on est à Bali, alors on va pas râler ! Je me transforme derechef en tortue routarde, et nous voilà partis sur un chemin boueux, étroit, et escarpé…Ca descend sec, y’a plein de cailloux qui rendent la randonnée nocturne un peu glissante et bien sûr, entre la fatigue, le poids du sac et ma gourdasserie naturelle, je me vautre lamentablement au ralenti sur le chemin…Un caillou mal placé, j’ai glissé, le poids du sac m’a empêchée de retrouver mon équilibre et je suis tombée les deux genoux dans la boue, pour finir vautrer de tout mon long ! Trop ridicule ! Mais hop hop hop, pas de souci ! Maintenant, il faut descendre des marches, étroites, inégales, instables…C’est vraiment un casse-gueule cet endroit ! Et enfin, le bruit des vagues, fort, plus fort que je ne l’ai jamais entendu ! Je ne vois rien, mais j’entends, et ça suffit presque…L’endroit est ultra simple…Construites à flanc de rocher, toutes ces guest houses sont destinées aux surfeurs hardcore…Toits en feuilles de palmier, chambres simples et pas chères, toutes tournées face à la mer, avec un balcon, des chaises et c’est à peu près tout…Rudimentaire mais efficace, façon paillottes…

Nous discutons, avec André, de surf, de voyages, de Singapore, de la France et du Portugal, et tout le monde va se coucher…Je retrouve avec un plaisir non dissimulé un vrai lit, sans climatisation…Je sombre rapidement dans un lourd sommeil bercé par le bruit incessant des vagues…Et j’ai ouvert les yeux ce matin, réveillée par le bruit de la pluie qui tombait depuis apparemment un moment déjà…Et elle ne faisait pas semblant ! C’est effectivement la saison des pluies ici, mais espérons qu’elle sera clémente afin que je puisse profiter pleinement des charmes de cette île si réputée…

En attendant, il n’y a rien à faire…Ecouter de la musique, lire, écrire, et regarder les vagues se briser…

18.12.07

Singapore: the "Fine" city

Singapore,
Changi Airport T.2
mardi 18 decembre 2oo7



5 mois deja!! Bon sang, le temps passe de plus en plus vite!


Et bien voila, deux nuits passees a l'aeroport...pas si inconfortable que ca, si ce n'est cette froide climatisation qui fractionne un peu le sommeil...

Dans quelques heures, a 19h exactement, depart pour Bali. Ca va pas etre mal de changer d'air, parce que S'Pore, j'en ai fait le tour...
J'y ai passe toute ma journee d'hier, prenant un tourist-pass pour les transports en commun, extremement efficaces (comme tout le reste ici), et j'ai bourlingue dans cette ville-etat-ile.

Et bien je n'ai pas ete seduite...Ah c'est propre! Ultra-propre, on mangerait par terre sur les trottoirs! Mais je ne supportais plus, a la fin de la journee, tous les avertissements, toutes les mises en garde pour tout et n'importe quoi! Dans le metro, des ecrans diffusent en permanence les procedures a suivre pour:
* prendre l'escalator, selon qu'on est seul, charge, avec des enfants etc
* prendre l'ascenseur en toute securite
* monter et descendre des trames de metro
* evacuer le metro en cas de probleme etc.

Mais partout, partout il y a des signes, des panneaux d'interdiction ou d'obligation...c'est fatigant! "Tenir la rampe", "Interdiction de traverser au rouge, mais traverser au vert avec beaucoup de precaution (presque il ne faudrait pas traverser au vert non plus)"...
Et tous ces centres commerciaux, ces shopping malls qui depassent l'entendement humain! Singapore est deja le paradis des shoppers en temps normal, mais je vous prie d'essayer d'imaginer ce que ca donne une semaine avant Noel, ou comme partout dans le monde occidental, c'est la frenesie...Et en plus, ce sont les soldes! C'est a devenir barjo-dingo et allergique au shopping! C'est dans ces moments-la que le Cambodge me manque par exemple... C'est le bazar, le souk, mais ca vit, vraiment! Y'a une ame, palpable! Ici...pas d'ame...elle a disparu dans le tambour de la machine a laver...
Lorsque j'aurai la possibilite de connecter mon ordinateur, je mettrai en ligne quelques exemples de panneaux d'interdiction que j'ai croises hier...et surtout le montant des amendes en cas d'infraction!
Ils sont fous, mais bon, ca a l'air de fonctionner comme systeme...


Amis de la superficialite, du materialisme et obsedes de la proprete, bienvenue a Singapore!

16.12.07

Singapore: 48 heures d'arret!

Singapore,
lundi 17 decembre 2007



J'ai donc quitte la Malaisie hier a 14h, en bus, direction Singapore (S'pore) ou j'ai debarque 4h30 plus tard, apres des formalites douanieres du genre expeditives...
Je dois avouer tout de meme que Singapore est le genre d'endroit ou quand on arrive, on se sent coupable. De quoi? je n'en sais rien, mais surement de quelque chose, puisque tout ou presque y semble interdit. Nous ne sommes pas accueillis par des panneaux "bienvenue" comme dans la plupart des autres pays, mais par des avertissements, des listes d'interdictions toutes punies plus severement les unes que les autres... Flippant!
Donc petite parano qui m'avait prise la veille de mon depart pour S'Pore, j'ai entierement vide mon sac, pour m'assurer que personne n'y avait planque une quelconque substance illicite (les joies de partager un dortoir...), ce qui est puni ici de prison a vie, chatiments corporels et peine de mort... Ca fait peur, tres peur...

Bref, je suis donc a S'Pore ou tout est propre, trop propre...sterile presque... Mais la n'est pas le probleme...Enfin, il n'y a pas de probleme, mais que des solutions!
Plus une seule guest house n'avait de lit a me proposer...j'en ai contacte 7, et toutes "fully booked"! Et comme je ne compte pas depenser 200 euros pour une chambre, et bien j'ai decide de dormir a l'aeroport...Grande classe d'ailleurs! Starbucks, Macdo et autres cafes ouverts 24h/24...je suis a 20 minutes du centre en metro, j'ai une consigne pour laisser mes sacs, des sanitaires ultra propres...certes, le confort pour dormir ne vaut pas celui d'un lit, mais le Starbucks a quelques gros fauteuils qui, ma foi, feront l'affaire pour les 2 nuits que je dois passer ici...
Il manque simplement une connexion en free wi-fi, elle est prevue pour janvier.
Et avec un peu de chance, je vais voir l'A380, puisque Singapore Airlines est la premiere compagnie a le faire voler. Ils en sont d'ailleurs tres fiers!
Il se passe plein de choses dans un aeroport, et je vais bien sur faire un recit detaille de cette petite aventure qui va durer exactement 48 heures.

C'est ce qu'on appelle de "l'experimental travel"...Une autre facon de voyager...Et il s'est deja passe plein de choses lors de mes premieres heures au Terminal 2 du Changi Airport!

A suivre...

15.12.07

Lau'dyssee: 20.000 visites!

Ce matin, lau'dyssee a eu droit à sa 20.000ème visite! Waouh, quel succès! Bravo et merci à tous!! Que ça continue comme ça!


Malaisie: Malacca, encore des photos!

la Sama-Sama Guest House, un havre de paix et de reggae (c) Lau


Mon Kafé préféré, un autre petit coin de paradis (c) Lau


Hollande ou Malaisie? (c) Lau


La mosquée d'inspiration indonésienne (c) Lau

Malaisie: Insolite Malacca...

Quelques rencontres insolites, aujourd'hui à Malacca-la-Meringue...


Un moto-club HD en balade...Ce V-Twin, quelle douce mélodie! (c) Lau


A quelques pas de là, un énorme python se fait prendre en photos avec des humains (c) Lau


"Oh regarde, un python!" Vive les mariés! (c) Lau



Le Mini Club of Malaysia en goguette...(c) Lau



Comme quoi, y'a de belles balades à faire dans le coin! (amateurs des Bronzés...)

Melacca: encore des photos...

Trishaws fleuris, moyen idéal de visiter Malacca. (c) Lau


Town Square, c'est petit, c'est joli, c'est la Malaisie! (c) Lau

Malaisie: une soirée (de fous) à Melacca!

Malacca,
samedi 15 décembre 2007


First thing first: Joyeux anniversaire Nino Mio, from Malaysia with lau've...


Donc, ma soirée d'hier, vendredi...qui s'annonçait bien tranquille, ma foi, comme cette ville...Après une journée passée à l'abri dans mon petit café à cause d'une pluie battante et incessante, j'ai enfin pu remettre le nez dehors pour profiter du célèbre Night Market de Jonker Street, rue principale du Chinatown de Melacca.

Beaucoup de locaux, et quelques touristes se baladent, en famille souvent, et viennent dîner ici, car si ce marché propose toutes sortes de choses, c'est principalement des spécialités gastronomiques que l'on peut déguster jusqu'à une heure avancée de la nuit... Comme la majorité des Asiatiques, les Malaisiens adorent manger, à n'importe quelle heure! Et ce sont des amateurs de "street food" (cuisine de rue)...Très variée, suprêmement délicieuse et très économique, tout pour plaire!

Pour ma part, après avoir arpenté le marché, j'ai reperé un petit bistro, le "Geographér café" (il n'y a pas de faute, ils l'écrivent avec "é"), qui fait un angle et qui semble avoir pignon sur rue depuis des années... Au moment de m'installer à ma table, je me fais alpaguer par mes voisins de table, qui proposent que je me joigne à eux...Why not, qu'à cela ne tienne, hop! Me voici en présence de 4 personnes et 3 nationalités: une voyageuse japonaise qui parle un anglais approximatif, un instructeur Air Force indien en tenue locale de chez lui et deux Malaisiens anciens stewards de Malaysia Airline reconvertis en élèves pilotes, vêtus de leurs plus beaux shorts et chaussés de leurs plus belles tongues...

Bref, groupe étonnant et détonant! Les présentations sont rapidement faites et commencent de longues conversations dont le sujet récurrent est "le genre humain sur la planète"...Ces anciens stewarts-futurs pilotes ont des dizaines d'anecdotes concernant des gens de toutes nationalités (Marco, j'ai beaucoup pensé à toi quand ils ont décrit certains passagers!), dont les Français...enfin, surtout les Parisiens, qui sont loin d'avoir bonne presse auprès du reste du monde...Souvent décrits comme arrogants, désagréables et peu avenants...il est vrai qu'à Paris, c'est quand même un peu ça...Mais je crois qu'ils ont revu leur jugement après notre soirée ensemble, mes amis malaisiens...
Pendant ce temps là, notre instructeur indien ingurgitait des quantités incroyables de bière, s'assurait que le verre de sa voisine japonaise était toujours plein, et avait déclenché le pilote automatique pour sa phase d'approche du territoire nippon...

Le vendredi soir au Geographér Café, c'est "Friday Night Fever", et notre ecclectique couple d'un soir a mis le feu à la piste de danse! Enfin, mister Top Gun surtout...Un Indien a la musique dans le sang, tout le côté Bollywood qui s'exprime exhubérant et hilarant! Quinquagénaire en pleine forme (de quoi? probablement de fût de bière), il a mis toute son énergie à faire valser la si réservée (enfin de moins en moins timide au fil des heures, "vin blanc" power!) petite Japonaise qui à la fin ne savait plus où elle habitait...
Au final, mister Instructeur a crashé son avion sur la piste de Tokyo...Paf, le rateau! Mais qu'est-ce que c'était drôle!

Mes deux stewarts ont mis une ambiance du tonnerre, faisant tourner en bourrique les jeunes serveurs un peu désemparés, coiffés de bonnets de Père Noël, dont l'un s'est d'ailleurs vite retrouvé sur ma tête! Au plus grand bonheur de tout un tas de gens qui se sont mis à me prendre en photo... J'étais bien sûr écroulée de rire, mais ce fut pire lorsque quelques personnes m'ont fait le compliment qui tue: "Tes dents sont si magnifiquement blanches, comment fais-tu?"! Ca surprend, quand on ne s'y attend pas! Sourire éclatant, sortez les lunettes de soleil, éteignez les projecteurs, vous allez vous brûler la rétine!

Bref, je pourrais rajouter que je suis maintenant en possession de 8 décapsuleurs-porte-clés Carlsberg (!), d'une mini lampe de poche Carlsberg (!!), d'un bonnet rouge à pompon (dommage, j'en avais acheté un à KL) , de mes entrées à l'Air Force malaisienne, et d'un léger mal de crâne façon Casque à Pointe...

Et alors que je suis tranquillement installée dans un confortable canapé, après une nuit réparatrice, Harry, Jazz et mister Instructeur sont en uniforme, à l'Académie, avec une belle gueule...de bois!

Encore une rencontre mémorable!

14.12.07

Malaisie: Cartographie

Visualisez, imaginez, voyagez...

Malaisie: Chicken rice ball @ Melacca

Malacca,
vendredi 14 décembre 2007


Gastronomes, gastronomes!
Après les orang-outans, voici une autre spécialité de la Malaisie, et surtout de Malacca: les Chicken Rice Ball...

C'est bon, très bon, et les meilleures, on les mange dans Jonker Street, au restaurant Famosa Chicken Rice Ball...Alors si vous n'avez pas prévu de vous rendre à Malacca dans les jours à venir, allez au moins faire un tour sur leur site internet, vous mettre l'eau à la bouche!


(c) Famosa Chicken Rice Ball

J'y étais à midi, et bien ma foi, c'était rudement délicieux!

Malaisie: Melacca et Charles Charm

Malacca,
Vendredi 14 décembre 2007


La Malaisie est célèbre pour ses orang-outans, entre autres... Et à Malacca, il y a un Orang-Utan un peu particulier, un peu plus célèbre que les autres...C'est celui qui est peint, sur une vieille maison, dans Chinatown...Vous ne pouvez pas louper l'endroit, la maison est jaune et le singe géant est bien sûr orange (cf. photo dans article précédent).


Cette maison abrite les tableaux du plus célèbre artiste local, Charles Cham. Charles a 45 ans, peint depuis l'âge de 5 ans, et fait des expositions partout dans le monde. Il a passé quelques années en France, en Provence où il a fait partie de l'Association des Artistes Indépendants en 1990 et 1991.

Une visite à Malacca n'est pas complète si l'on ne va pas jeter un oeil ou deux à la OrangUtan House...T-shirts, tableaux et oeuvres uniques sont à vendre... C'est un souvenir de Malaisie original à ramener avec soi...
Le grand "+" de Charles: avec ses tshirts, qu'il design lui-même, il met en avant la Paix, la Liberté d'expression, le Safe Sex, les OrangUtans et tout ça de façon très artistique et originale... J'ai craqué!

Pour rendre une visite virtuelle à Charles Cham, cliquez ici! (http://www.charlescham.com/)

Malaisie: KL - encore des photos!

(c) Lau


La nuit tombe, sur KL...(c) Lau


Depuis le Skybridge, 41 étages plus bas...(c) Lau


Epicerie à Chinatown, graines en tous genres...(c) Lau


Une rue dans Little India (c) Lau



13.12.07

Malaisie: Melacca, quelques photos...

Dans Chinatown, au détour d'une ruelle...(c) Lau



Backpackers = Peacekeepers (Routards = Protecteurs de la Paix) (c) Lau



La Malaisie a fêté 50 ans d'Indépendance le 31 août 2007 à minuit! (c) Lau




J'aime les couleurs et les trishaws jaunes et fleuris! (c) Lau

Malaisie: Melacca, c'est par là!

Melacca,
le 13 décembre 2007

Encore un changement de programme! Contrairement à ce que j'annonçais hier, j'ai pris le bus pour Melacca (ou Malacca, c'est selon) dès aujourd'hui. Mon très sympathique hôte à KL s'absentant pour 2-3 jours, je me suis dit que je devrais moi aussi mettre les voiles finalement, malgré son invitation à habiter la (grande et magnifique) maison toute seule.

Hier soir, en compagnie de Younes et de l'un de ses collègues, autochtone, nous sommes allés dîner dans un delicatessen local, "Aunty Nat". Et Irvin, le collègue, a eu la bonne idée de choisir pour nous quelques plats goûtus! Yummy comme on dit en Floride! Delicieux, et pimenté juste ce qu'il faut! La cuisine en Malaisie est vraiment quelque chose d'important de par sa diversité, sa multiplicité d'origines etc. Chinois, indien, malais traditionnel, et puis italien, McDo et Burger King (oui, amoureux de BK, KL est une "BK Zone"!).
Bref, c'était bon, et cela a conclu en beauté mon séjour court mais intense à KL.

A 14H, j'étais dans le bus pour Melacca...Et là, le bonheur! J'avais oublié quel plaisir on ressent à rouler sur de l'asphalte lisse, presque doux! Et puis ça ne klaxonne pas à tout va, et les vaches restent chez elles et ne se baladent pas sur l'autoroute...Voilà un truc que les Indiens ont bien fait de ne pas ramener en Malaisie...
Deux heures plus tard, qui m'ont semblé 10 minutes, j'avais parcouru 250km et j'étais à la gare centrale de Malacca, qui est tout sauf centrale...La plus excentrée des gares centrales! Mais qu'à cela ne tienne, je vais pas me payer un taxi alors qu'il doit bien y avoir un bus local pour m'emmener au centre historique... En plein dans le mil, le n°17 est le numéro gagnant et pour 0.80 RM il vous dépose à Town Square.
Et là, je vous souhaite la bienvenue dans un petit univers surréaliste, façon "Amsterdam rencontre Delhi à Pékin, en passant par Lisbonne"...Quartiers chinois, indiens, bâtiments datant de l'occupation hollandaise, canaux façon Pays Bas et tout un quartier portugais, même! Et sur une petite superficie! On traverse le pont, on est en Chine, on le traverse dans l'autre sens, on est en Europe, et en même temps on entend le muezzin qui lance l'appel à la prière!

Mais c'est mignon, calme, charmant...Pas de quoi y passer plus de 2 jours mais de quoi faire le plein de zénitude après le tourbillon de KL...
Alors voilà..."Le plein de Zen 07, s'il vous plaît!"...

12.12.07

Malaisie: Kuala, ah la la!

Kuala Lumpur,Malaisie
mercredi 12 décembre 2007


Que ça change! Quand on arrive du Cambodge, on se prend une petite claque quand même! Kuala Lumpur, paradis du shopping et des centres commerciaux ultra-climatisés mega-propres et archi-achalandés! Après avoir vécu 3 mois au Cambodge, j'avoue ne pas me sentir très à l'aise dans toute cette abondance...ça me fait bizarre, même si je savoure les plaisirs du wifi disponible gratuitement partout...
Kuala Lumpur, ville des tours jumelles les plus hautes du monde, les Petronas Towers, aiguilles d'acier qui déchirent le ciel gris et bas...
Kuala Lumpur, ville déroutante et multiple, enchevêtrée, toile d'araignée infrastructurelle, où vivent ensemble dans une jolie harmonie Indiens, Malais, Chinois, et expatriés, qu'ils soient musulmans, hindous, bouddhistes, taoïstes, athées...
On trouve des temples hindous au coeur de Chinatown, une mosquée dans Little India, et même quelques églises...

Cette ville me donne le tournis, me laisse perplexe et optimiste même si tout n'est sûrement pas aussi facile que cela paraît en surface en ce qui concerne la mixité de la population...
Cette ville pourrait aussi me donner le vertige, et surtout des torticolis, tellement je passe mon temps à me balader la tête en l'air pour admirer les architectures anarchiques des gratte-ciel!

Hier j'étais en haut de la KL Tower, tour des télécommunications, qui offre le panorama le plus haut de Kuala Lumpur car construite sur une colline...Et aujourd'hui j'ai fait la queue tôt ce matin pour faire partie des 1640 personnes à qui on délivre l'un des billets gratuits quotidiens pour monter au 41ème étage des Petronas, dans le Skybridge, le pont à deux niveaux qui relient les deux tours.
Surtout ne pas oublier de déglutir dans l'ascenseur! ça monte vite, très très vite! 41 étages en 41 secondes, le calcul est rapide!

Entre ces deux séances de tête dans les nuages, je suis allée me balader dans Chinatown, Petaling Street et un petit bout de Little India, mais tout ça sous la pluie, malheureusement!
Demain, au programme: le quartier colonial et Little India et puis après-demain, départ pour Malacca.

Confirmation après un petit coup de stress: j'ai trouvé un billet d'avion pour rallier Bali depuis Singapour. Ca s'annonçait difficile, car tout le monde, de ce côté-là du globe, semble vouloir aller passer Noel sur cette île paradisiaque.
Donc le 18 au soir, après 24H à Singapour, je serai à Bali, au moins jusqu'au 25. Pour la suite, on verra!

Point météo: il faut chaud, il pleut régulièrement, nous sommes sur l'Equateur!

Malaisie: KL - les premières photos

Noel en Malaisie, au Suria KLCC, centre commercial au coeur de KL (c) Lau


les plus hautes tours jumelles du monde: les Petronas Towers (c) Lau


le KL Skyline depuis la KL Tower (c) Lau