24.4.08

Argentine: Buenos Aires, au coin de Gorriti et Arevalo...

Buenos Aires, Argentine

Jeudi 24 avril 2008

C’est dommage que le courage m’ait fait défaut hier soir lorsque je suis rentrée, car je crois que mon texte aurait eu une autre saveur…Malgré tout, je ne vais pas me faire prier et raconter ma curieuse soirée d’hier.


Mes amis et hôtes, Augusto et Carina, m’ont proposé de les accompagner à l’inauguration d’un nouveau resto dont la proprio est une de leurs amies. Porque no, c’est toujours muy interesante de voir comment ça se passe ailleurs, et puis je sais maintenant par expérience que refuser ce genre de soirées, surtout à l’étranger, c’est risquer de passer à côté de certains moments que je qualifierais de « collector ».

Alors nous voilà partis, pas bien loin, dans le même barrio de Buenos Aires que celui où j’habite, à savoir Palermo. Moi je suis dans le Palermo Viejo, et le nouveau resto est dans le Palermo Hollywood, de l’autre côté de la voie ferrée. Je sais pas trop pourquoi il s’appelle « Hollywood » ce quartier, même si c’est vrai qu’il y a quelques bars chics/trendy/fashion* (*inutile de rayer la mention inutile).

A l’occasion, si vous passez par là, faites un tour au Ponza Ristorante, au coin de Gorriti et Arevalo. C’est là que j’ai donc passé ma soirée, et il faut dire que le lieu vaut le coup d’œil. On entre et on se croirait en Grèce ou en Italie, sur les bords de la Méditerranée. Murs à la chaux, mobilier en bois sombre, fenêtres et rambardes peintes en bleu, dans le plus pur respect de la tradition. Très haut de plafond, patio intérieur, une mezzanine, déco de bon goût, la classe ! Nous sommes accueillis par un énorme videur et un premier verre de vino tinto argentin (muy bueno !). Nous sommes parmi les premiers arrivés, ça permet de rencontrer la proprio des lieux et de discuter 5 minutes avec elle. Je vous la décris brièvement : 1m80 au garrot, 45kg toute habillée, des cheveux bruns incroyables, habillée avec simplicité mais beaucoup de classe, bref il paraît que c’est une ex-mannequin. Ah ouais, quand même…Bon, why not !

Là où ça devient intéressant, c’est quand l’ex-mannequin invite à sa soirée toutes ses copines top models, et pas que des ex de la décennie précédente. Avant d’avoir fini mon 2ème verre de vino tinto et de pouvoir dire « ouf », je ne pouvais pas tourner la tête sans voir une de ces beautés fatales ! J’ai quand même fait quelques soirées à Paris où il y avait quelques grandes gigues mannequins, mais là, nous n’étions pas très nombreux, et les ¾ des invitées présentes faisaient partie des plus beaux spécimens de la gente féminine qu’il m’ait été donné de rencontrer. Certes, un peu à la limite de l’anorexie pour certaines et à mettre en faillite les fabricants de soutien-gorge, mais vraiment, toutes incroyablement belles et classieuses ! Et ça, par exemple, ça change de certains pays visités très récemment ou les filles ont beaucoup de choses mais la classe, elles ont passé leur tour…

Bref, rapidement, c’est devenu insupportable de taille 34-36, de sourires Colgate et de « je dis non aux petits hors d’œuvre et canapés »… J’en aurais presque fait un complexe si je n’avais pas été aussi occupée à parfaire mon palais d’œnologue amatrice et à faire honneur à la cuisine de notre hôtesse.

Bon, il y avait bien quelques Argentins aussi, en majorité assez beaux également, un peu moins « prout-prout » et relativement plus intéressants niveau conversation. J’ai d’ailleurs discuté avec Ugo, un ancien rugbyman professionnel qui a joué en France et qui maintenant travaille dans l’import-export de sucre, papier, maïs etc. Et bien tout ça en espagnol, voyez-vous, et de mieux en mieux au fur et à mesure que le jeune extra (d’ailleurs bien plus beau que les invités costard-cravate) passait avec son plateau de vasos de vino tinto.

« Ben frais, ben agréable… ».

D’ailleurs je suis allée prendre le frais devant le resto, et je me suis retrouvée au milieu du dernier Vogue ! Comment dire…je faisais tâche ? Ou pas finalement, parce qu’un photographe de mode est arrivé, devant lequel sont toutes tombées en pamoison les godiches, et vas-y qu’il a commencé à leur faire la bise à toutes, moi y compris ! Il a juste du se dire que la mode pour la saison printemps-été 2008 était aux moins de 1m65…N’importe quoi, mais j’ai bien rigolé en lançant nonchalamment mon « Ola que tal ? muy bien gracias » d’un air entendu.

Ah, on est V.I.P ou on ne l’est pas…Et peu importe que l’on soit à Buenos Aires ou à Paris, la Classe Internationale permet de s’adapter à ce genre de situations avec une simplicité déconcertante !

Et avant que vous ne me harceliez de mails, messieurs, non, je n’ai pris aucune photo des filles qui m’entouraient, alors pas la peine de réclamer ! Mais j’ai bien pensé à vous…

3 comments:

  1. ma belle, quel plaisir de lire ta verve pleine d'humour, et savoir regarder le snobisme de certain avec drolerie, cela pimente bien les écrits de celle qui raconte, les photos sont toujours trés belles. Je suis contente qu'avec tes hotes, tout se passe bien, alors continues a bien regarder,en prenant le temps de vivre et de prendre des clichés démonstratifs à souhait. Je t'embrasse trés trés fort mamibloo

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  2. on va te voir dans le prochain numéro de Cosmo ou de Biba Argentina?! ou un remake mode local de Sex and the City? (tu dirais ça comment en espagnol!)

    personnellement je pense que j'aurais abusé sur le vin au point d'en oublier mes centimètres en moins et mes vraies hanches de fille, mais oui, en effet, "VIP un jour,VIP toujours"!

    énormes bisous de Copenhague!

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  3. ça manque de photo d'autochtones là ! ça se relache ! Moi je suis passionné d'autochtonologie argentime :)

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